À la sœur d’Astrée.
Printemps, fils du Soleil, que la terre arrosée
De la fertile humeur d’une douce rosée,
Au milieu des œillets et des … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Pierre de Ronsard (1524-1585), poète majeur du XVIe siècle, né au château de la Possonnière et mort à Tours. Découvrez l’œuvre du Prince des poètes français.
À la sœur d’Astrée.
Printemps, fils du Soleil, que la terre arrosée
De la fertile humeur d’une douce rosée,
Au milieu des œillets et des … (Continuer)
Soit que son or se crêpe lentement
Ou soit qu’il vague en deux glissantes ondes,
Qui çà, qui là par le sein vagabondes,
Et sur … (Continuer)
Je n’ay plus que les os, un Schelette je semble,
Decharné, denervé, demusclé, depoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé,
Je … (Continuer)
Petit nombril, que mon penser adore,
Et non mon oeil qui n’eut onques le bien
De te voir nu, et qui mérites bien
Que quelque … (Continuer)
Plus dur que fer j’ay fini mon ouvrage,
Que l’an, dispos à demener les pas,
Que l’eau, le vent ou le brulant orage,
L’injuriant, ne … (Continuer)
Ma petite Nymphe Macée,
Plus blanche qu’ivoire taillé,
Plus blanche que neige amassée.
Plus blanche que le lait caillé,
Ton beau teint ressemble les lis … (Continuer)
Je plante en ta faveur cet arbre de Cybèle,
Ce pin, où tes honneurs se liront tous les jours :
J’ai gravé sur le tronc … (Continuer)
Ciel, air et vents, plains et monts découverts,
Tertres vineux et forêts verdoyantes,
Rivages torts et sources ondoyantes,
Taillis rasés et vous bocages verts,
Antres … (Continuer)
Laisser un CommentaireQu’il me soit arraché des tétins de sa mère
Ce jeune enfant Amour, et qu’il me soit rendu ;
II ne fait que de naître … (Continuer)
Quiconque a peint Amour, il fut ingenieux,
Non le faisant enfant chargé de traicts et d’ailes,
Non luy chargeant les mains de flames eternelles,
Mais … (Continuer)
À mon retour (eh ! je m’en désespère),
Tu m’as reçu d’un baiser tout glacé,
Froid, sans saveur, baiser d’un trépassé,
Tel que Diane en … (Continuer)
Tant de fois s’appointer, tant de fois se fascher,
Tant de fois rompre ensemble et puis se renoüer,
Tantost blasmer Amour et tantost le loüer,… (Continuer)
Quand je te voy seule assise à partoy,
Toute amusée avecques ta pensée,
Un peu la teste encontre bas baissée,
Te retirant du vulgaire et … (Continuer)
Ô pucelle plus tendre
Qu’un beau bouton vermeil
Que le rosier engendre
Au lever du soleil,
D’une part verdissant
De l’autre rougissant !
Plus fort … (Continuer)
Laisser un CommentaireMarie, levezvous, ma jeune paresseuse :
Jà la gaie alouette au ciel a fredonné,
Et jà le rossignol doucement jargonné,
Dessus l’épine assis, sa complainte … (Continuer)
Le vintieme d’Avril couché sur l’herbelette,
Je vy, ce me sembloit, en dormant un chevreuil,
Qui ça, puis là, marchoit où le menoit son vueil,… (Continuer)