Catégorie : Pierre de Ronsard

(En lui envoyant le livre d’Amours diverses.)

Là du prochain Hiver je prévois la tempête,
Là cinquante et six ans ont neigé sur ma tête, … (Continuer)

J’ai l’âme, pour un lit, de regrets si touchée,
Que nul homme jamais ne fera que j’approche
De la chambre amoureuse, encore moins de la … (Continuer)

Par un destin dedans mon coeur demeure,
L’oeil, et la main, et le crin délié
Qui m’ont si fort brûlé, serré, lié,
Qu’ars, pris, lassé, … (Continuer)

Ode XXVIII.

Si j’avois un riche tresor,
Ou des vaisseaux engravez d’or,
Tableaux ou medailles de cuivre,
Ou ces joyaux qui font passer
Tant de … (Continuer)

Chanson

Vu que tu es plus blanche que le lis,
Qui t’a rougi ta lèvre vermeillette
D’un si beau teint ? Qui estce qui t’a … (Continuer)

Si mille oeillets, si mille liz j’embrasse,
Entortillant mes bras tout à l’entour,
Plus fort qu’un cep, qui d’un amoureux tour
La branche aimée, en … (Continuer)

Chanson

Bonjour mon coeur, bonjour ma douce vie.
Bonjour mon oeil, bonjour ma chère amie,
Hé ! bonjour ma toute belle,
Ma mignardise, bonjour,
Mes … (Continuer)

J’espère et crains, je me tais et supplie,
Or je suis glace, et ores un feu chaud,
J’admire tout, et de rien ne me chaut, … (Continuer)

Amour, je ne me plains de l’orgueil endurci,
Ni de la cruauté de ma jeune Lucrèce,
Ni comme, sans recours, languir elle me laisse :… (Continuer)

Ange divin, qui mes plaies embaume,
Le truchement et le héraut des dieux,
De quelle porte estu coulé des cieux,
Pour soulager les peines de … (Continuer)

Ô Fontaine Bellerie,
Belle fontaine chérie
De nos Nymphes, quand ton eau
Les cache au creux de ta source,
Fuyantes le Satyreau,
Qui les pourchasse … (Continuer)

Comme on voit sur la branche, au mois de Mai, la rose
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le Ciel jaloux de … (Continuer)

Pour boire dessus l’herbe tendre
Je veux sous un laurier m’étendre,
Et veux qu’Amour, d’un petit brin
Ou de lin ou de chènevière
Trousse au … (Continuer)

Amour, tu es trop fort, trop foible est ma Raison
Pour soustenir le camp d’un si rude adversaire.
Va, badine Raison, tu te laisses desfaire … (Continuer)

Marie, vous avez la joue aussi vermeille
Qu’une rose de mai, vous avez les cheveux
De couleur de châtaigne, entrefrisés de noeuds,
Gentement tortillés tout … (Continuer)

Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, devisant et filant,
Direz chantant mes vers, en vous émerveillant : … (Continuer)