Il ne fallait, maîtresse, autres tablettes
Pour vous graver, que celles de mon cœur.
Où de sa main, Amour, notre vainqueur
Vous a gravée de … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Pierre de Ronsard (1524-1585), poète majeur du XVIe siècle, né au château de la Possonnière et mort à Tours. Découvrez l’œuvre du Prince des poètes français.
Il ne fallait, maîtresse, autres tablettes
Pour vous graver, que celles de mon cœur.
Où de sa main, Amour, notre vainqueur
Vous a gravée de … (Continuer)
Chanson
Douce Maîtresse, touche,
Pour soulager mon mal,
Ma bouche de ta bouche
Plus rouge que coral ;
Que mon col soit pressé
De ton … (Continuer)
Je veux pousser par l’univers ma peine,
Plus tôt qu’un trait ne vole au décocher ;
Je veux aussi mes oreilles boucher,
Pour n’ouïr plus … (Continuer)
Quand je suis tout baissé sur votre belle face,
Je vois dedans vos yeux je ne sais quoi de blanc,
Je ne sais quoi de … (Continuer)
Si c’est aimer, Madame, et de jour, et de nuit
Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,
Oublier toute chose, et ne vouloir rien … (Continuer)
Ce beau corail, ce marbre qui soupire,
Et cet ébène ornement du sourcil,
Et cet albâtre en voûte raccourci,
Et ces saphirs, ce jaspe et … (Continuer)
Amelette Ronsardelette,
Mignonnelette doucelette,
Treschere hostesse de mon corps,
Tu descens là bas foiblelette,
Pasle, maigrelette, seulette,
Dans le froid Royaume des mors :
Toutesfois … (Continuer)
Peinsmoi, Janet, peinsmoi, je te supplie
Dans ce tableau les beautés de m’amie
De la façon que je te les dirai.
Comme importun je ne … (Continuer)
La lune est coutumière
De naître tous les mois :
Mais quand notre lumière
Est éteinte une fois,
Sans nos yeux réveiller,
Faut longtemps sommeiller.… (Continuer)
Vous me distes, Maitresse, estant à la fenestre,
Regardant vers Montmartre et les champs d’alentour :
La solitaire vie, et le desert sejour
Valent mieux … (Continuer)
Couché sous tes ombrages verts,
Gastine, je te chante
Autant que les Grecs, par leurs vers
La forêt d’Érymanthe :
Car, malin, celer je ne … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise aupres du feu, devidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous esmerveillant :… (Continuer)
Pourquoi, comme une jeune Poutre,
De travers guignestu vers moi ?
Pourquoi, farouche, fuistu outre,
Quand je veux approcher de toi ?
Tu ne veux … (Continuer)
Laisser un CommentairePourtant si ta maîtresse est un petit putain,
Tu ne dois pour cela te courroucer contre elle.
Voudrais-tu bien haïr ton ami plus fidèle
Pour … (Continuer)
T’oseroit bien quelque poëte
Nyer des vers, douce aloüette ?
Quant à moy je ne l’oserois,
Je veux celebrer ton ramage
Sur tous oyseaus qui … (Continuer)
Lors que ta mere estoit preste à gesir de toi,
Si Jupiter, des Dieus et des hommes le roi,
Lui eust juré ces mots : … (Continuer)