Le printemps n’a point tant de fleurs,
L’automne tant de raisins meurs,
L’été tant de chaleurs halées,
L’hiver tant de froides gelées,
Ni la mer … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Pierre de Ronsard (1524-1585), poète majeur du XVIe siècle, né au château de la Possonnière et mort à Tours. Découvrez l’œuvre du Prince des poètes français.
Le printemps n’a point tant de fleurs,
L’automne tant de raisins meurs,
L’été tant de chaleurs halées,
L’hiver tant de froides gelées,
Ni la mer … (Continuer)
Je vous envoye un bouquet que ma main
Vient de trier de ces fleurs épanies,
Qui ne les eust à ce vespre cuillies,
Cheutes à … (Continuer)
Du malheur de recevoir
Un étranger, sans avoir
De lui quelque connaissance,
Tu as fait expérience,
Ménélas, ayant reçu
Pâris dont tu fus déçu : … (Continuer)
Plûtil à Dieu n’avoir jamais tâté
Si follement le tétin de m’amie !
Sans lui vraiment l’autre plus grande envie,
Hélas ! ne m’eût, ne … (Continuer)
Quand en songeant ma folâtre j’acolle,
Laissant mes flancs sur les siens s’allonger,
Et que, d’un branle habilement léger,
En sa moitié ma moitié je … (Continuer)
Bien que les champs, les fleuves et les lieux,
Les monts, les bois, que j’ai laissés derrière,
Me tiennent loin de ma douce guerrière,
Astre … (Continuer)
Quand ces beaux yeux jugeront que je meure,
Avant mes jours me bannissant là bas,
Et que la Parque aura porté mes pas
A l’autre … (Continuer)
Ce jour de Mai qui a la tête peinte,
D’une gaillarde et gentille verdeur,
Ne doit passer sans que ma vive ardeur
Par votre grâce … (Continuer)
En mon cœur n’est point escrite
La rose ny autre fleur,
C’est toy, blanche Marguerite,
Par qui j’ay cette couleur.
N’es-tu celle dont les yeux … (Continuer)
Mon Dieu, que j’aime à baiser les beaux yeux
De ma maîtresse, et à tordre en ma bouche
De ses cheveux l’or fin qui s’escarmouche… (Continuer)
Celle, de qui l’Amour vainquit la fantaisie,
Que Jupiter conçut sous un Cygne emprunté ;
Cette sœur des Jumeaux, qui fit par sa beauté
Opposer … (Continuer)
L’inimitié que je te porte,
Passe celle, tant elle est forte,
Des aigneaux et des loups,
Vieille sorcîere deshontée,
Que les bourreaux ont fouëttée
Te … (Continuer)
Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,
Pour ce bel oeil, qui me prit à son hain,
Pour ce doux ris, pour ce baiser tout … (Continuer)
Mon âge et mon sang ne sont plus en vigueur,
Les ardents pensers ne m’eschauffent le cœur ;
Plus mon chef grison ne se veut … (Continuer)
Quoy mon ame, dors tu engourdie en ta masse ?
La trompette a sonné, serre bagage, et va
Le chemin deserté que Jesuchrist trouva,
Quand … (Continuer)
Pipé des ruses d’Amour
Je me promenois un jour
Devant l’huis de ma cruelle,
Et tant rebuté j’estois,
Qu’en jurant je prometois
De m’enfuir de … (Continuer)