L’automne a dénudé les glèbes et le soir.
Un soir d’exil et de mains désunies,
S’approche à l’horizon des plaines infinies,
Roi dévêtu de pourpre … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
L’automne a dénudé les glèbes et le soir.
Un soir d’exil et de mains désunies,
S’approche à l’horizon des plaines infinies,
Roi dévêtu de pourpre … (Continuer)
À Maurice Nicolle.
L’illustre ville meurt à l’ombre de ses murs ;
L’herbe victorieuse a reconquis la plaine ;
Les chapiteaux brisés saignent de raisins … (Continuer)
Je veux m’enfermer seul avec mon souvenir,
Immobile, oublieux des rafales d’automne
Qui font les frondaisons se rouiller et jaunir
Et de la mer roulant … (Continuer)
La nuit tiède est clémente à la ville qui dort ;
Des lys impérieux triomphent dans la chambre
Et cependant nos coeurs sont froids comme … (Continuer)