Je mesurais pas à pas, et la plaine,
Et l’infini de votre cruauté,
Et l’obstiné de ma grand’ loyauté
Et votre foi fragile et incertaine.… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Je mesurais pas à pas, et la plaine,
Et l’infini de votre cruauté,
Et l’obstiné de ma grand’ loyauté
Et votre foi fragile et incertaine.… (Continuer)
A peine avait seize ans, de la belle Vénus
Et du Cyllénien la jeune et chère race,
Quand, au temps que Phébus son plus long … (Continuer)
Puisque je vois que mes afflictions
Sont au plus haut degré de leur effort,
Et que le Ciel conjuré à ma mort
A tout malheur … (Continuer)
Au premier trait, que mon oeil rencontra
Des moins parfaits de sa perfection,
La plus grand part de ma dévotion
Soudainement en elle idolâtra.
Mais … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’ai tant crié, ô douce Mort, renverse
Avec ce corps mon grief tourment sous terre,
Que je me sens presque finir la guerre
De l’espérance … (Continuer)
Quand le désir de ma haute pensée,
Me fait voguer en mer de ta beauté,
Espoir du fruit de ma grand’ loyauté,
Tient voile large … (Continuer)
Oeil éloigné du Jour, qui te recrée,
Comme, en l’obscur d’une nuée épaisse
Peuxtu tirer une si vive espèce
D’un corps, non corps, qui vainement … (Continuer)
Narcisse aime sa soeur, sa chère soeur jumelle,
Sa soeur aussi pour lui brûle d’ardeur extrême ;
L’un en l’autre se sent être un second … (Continuer)
Pourraije bien sans toi, ma chère guide
Montrer ce jour face sereine et claire ?
Mon oeil qui luit seulement pour te plaire,
Pourra il … (Continuer)
A cet anneau parfait en forme ronde,
Ensemble et toi, et moi, je parangonne.
La foi le clôt : la foi ne m’abandonne.
Son teint … (Continuer)
Quand elle vit à la Mort déployer
L’impiteux trait pour son voisin occire,
En permettant à la pitié d’élire
Siège en son coeur, se prit … (Continuer)
Fortune enfin piteuse à mon tourment,
Me fit revoir le soleil de mes yeux,
Alors qu’Amour me traitant encor mieux,
Me fit jouir de mon … (Continuer)
Après qu’Amour par trop mortelle atteinte
M’eut fait au coeur une plaie piteuse,
Et qu’il connut que sa flamme amoureuse
Etait en moi bien ardemment … (Continuer)
Quel Dieu grava cette majesté douce
En ce gai port d’une prompte allégresse ?
De quel lis est, mais de quelle déesse
Cette beauté qui … (Continuer)
Je fumais tout en mon fort soupirer,
Si chaudement, que le froid de son coeur
Se distilla ; et l’ardente vigueur
Lui fit d’Amour un … (Continuer)
O calme nuit, qui doucement compose
En ma faveur l’ombre mieux animee
Qu’onque Morphee en sa sale enfumee
Peingnit du rien de ses Metamorphoses !… (Continuer)