Combien aton fait aux fleurs
d’étranges confidences,
pour que cette fine balance
nous dise le poids de l’ardeur.
Les astres sont tous confus
qu’à nos … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Rilke, écrivain autrichien (1875-1926). De Prague à Paris, il s’établit en Valais où il écrit ses dernières œuvres avant sa mort à Montreux.
Combien aton fait aux fleurs
d’étranges confidences,
pour que cette fine balance
nous dise le poids de l’ardeur.
Les astres sont tous confus
qu’à nos … (Continuer)
Figure de femme, sur son sommeil
fermée, on dirait qu’elle goûte
quelque bruit à nul autre pareil
qui la remplit toute.
De son corps sonore … (Continuer)
Laisser un CommentaireFenêtre, qu’on cherche souvent
pour ajouter à la chambre comptée
tous les grands nombres indomptés
que la nuit va multipliant.
Fenêtre, où autrefois était assise… (Continuer)
Laisser un CommentairePeutêtre que si j’ai osé t’écrire,
langue prêtée, c’était pour employer
ce nom rustique dont l’unique empire
me tourmentait depuis toujours : Verger.
Pauvre poète … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’est presque l’invisible qui luit
audessus de la pente ailée ;
il reste un peu d’une claire nuit
à ce jour en argent mêlée.
Vois, … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’est pour t’avoir vue
penchée à la fenêtre ultime,
que j’ai compris, que j’ai bu
tout mon abîme.
En me montrant tes bras
tendus vers … (Continuer)
Voistu venir sur le chemin la lente, l’heureuse,
celle que l’on envie, la promeneuse ?
Au tournant de la route il faudrait qu’elle soit
saluée … (Continuer)
Ô faisons tout pour cacher son visage
d’un mouvement hagard et hasardeux,
il faut le reculer au fond des âges
pour adoucir son indomptable feu.… (Continuer)
Comme tel qui parle de sa mère
lui ressemble en parlant,
ce pays ardent se désaltère
en se souvenant infiniment.
Tant que les épaules des … (Continuer)
Laisser un CommentaireLà, sous la treille, parmi le feuillage
il nous arrive de le deviner :
son front rustique d’enfant sauvage,
et son antique bouche mutilée…
La … (Continuer)
Laisser un CommentaireDouce courbe le long du lierre,
chemin distrait qu’arrêtent des chèvres ;
belle lumière qu’un orfèvre
voudrait entourer d’une pierre.
Peuplier, à sa place juste,… (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ la biche : quel bel intérieur
d’anciennes forêts dans tes yeux abonde ;
combien de confiance ronde
mêlée à combien de peur.
Tout cela, … (Continuer)
Laisser un CommentaireÉté : être pour quelques jours
le contemporain des roses ;
respirer ce qui flotte autour
de leurs âmes écloses.
Faire de chacune qui se … (Continuer)
Laisser un CommentaireVoici encor de l’heure qui s’argente,
mêlé au doux soir, le pur métal
et qui ajoute à la beauté lente
les lents retours d’un calme … (Continuer)
C’est qu’il nous faut consentir
à toutes les forces extrêmes ;
l’audace est notre problème
malgré le grand repentir.
Et puis, il arrive souvent
que … (Continuer)
Un rose mauve dans les hautes herbes,
un gris soumis, la vigne alignée …
Mais audessus des pentes, la superbe
d’un ciel qui reçoit, d’un … (Continuer)