Catégorie : Rainer Maria Rilke

Vers quel soleil gravitent
tant de désirs pesants ?
De cette ardeur que vous dites,
où est le firmament ?

Pour l’un à l’autre nous … (Continuer)

De ton rêve trop plein,
fleur en dedans nombreuse,
mouillée comme une pleureuse,
tu te penches sur le matin.

Tes douces forces qui dorment,
dans … (Continuer)

Après une journée de vent,
dans une paix infinie,
le soir se réconcilie
comme un docile amant.

Tout devient calme, clarté…
Mais à l’horizon s’étage,… (Continuer)

Cela ne te donnetil pas le vertige
de tourner autour de toi sur ta tige
pour te terminer, rose ronde ?
Mais quand ton propre … (Continuer)

Ô belle corne, d’où
penchée vers notre attente ?
Qui n’êtes qu’une pente
en calice, déversezvous !

Des fleurs, des fleurs, des fleurs,
qui, en … (Continuer)

Laissezmoi dormir, encore… C’est la trêve
pendant de longs combats promise au dormeur ;
je guette dans mon coeur la lune qui se lève,
bientôt … (Continuer)

L’auraije exprimé, avant de m’en aller,
ce coeur qui, tourmenté, consent à être ?
Étonnement sans fin, qui fus mon maître,
jusqu’à la fin t’auraije … (Continuer)

N’étaitil pas, ce verger, tout entier,
ta robe claire, autour de tes épaules ?
Et n’astu pas senti combien console
son doux gazon qui pliait … (Continuer)

Les tours, les chaumières, les murs,
même ce sol qu’on désigne
au bonheur de la vigne,
ont le caractère dur.

Mais la lumière qui prêche… (Continuer)

Cette lumière peutelle
tout un monde nous rendre ?
Estce plutôt la nouvelle
ombre, tremblante et tendre,
qui nous rattache à lui ?
Elle qui … (Continuer)

Je te vois, rose, livre entrebâillé,
qui contient tant de pages
de bonheur détaillé
qu’on ne lira jamais. Livremage,

qui s’ouvre au vent et qui … (Continuer)

Ce soir mon coeur fait chanter
des anges qui se souviennent…
Une voix, presque mienne,
par trop de silence tentée,

monte et se décide
à … (Continuer)

Pays, arrêté à michemin
entre la terre et les cieux,
aux voix d’eau et d’airain,
doux et dur, jeune et vieux,

comme une offrande levée… (Continuer)

Tout ici chante la vie de naguère,
non pas dans un sens qui détruit le demain ;
on devine, vaillants, dans leur force première
le … (Continuer)

Comme un verre de Venise
sait en naissant ce gris
et la clarté indécise
dont il sera épris,

ainsi tes tendres mains
avaient rêvé d’avance… (Continuer)

Heureux verger, tout tendu à parfaire
de tous ses fruits les innombrables plans,
et qui sait bien son instinct séculaire
plier à la jeunesse d’un … (Continuer)