Il gît au fond de quelque armoire,
Ce vieil alphabet tout jauni,
Ma première leçon d’histoire,
Mon premier pas vers l’infini.
Toute la genèse y … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Sully Prudhomme (1839-1907), poète parisien et premier lauréat français du prix Nobel de littérature (1901). Découvrez ses œuvres à Châtenay-Malabry où il vécut.
Il gît au fond de quelque armoire,
Ce vieil alphabet tout jauni,
Ma première leçon d’histoire,
Mon premier pas vers l’infini.
Toute la genèse y … (Continuer)
Laisser un CommentaireToi qui m’entends sans peur te parler de la mort,
Parce que ton espoir te promet qu’elle endort
Et que le court sommeil commencé dans … (Continuer)
Oui, je sais qu’elle est la plus belle,
La reine du bal, je le sais ;
Mais je suis un vaincu rebelle,
Je ne la … (Continuer)
La mer pousse une vaste plainte,
Se tord et se roule avec bruit,
Ainsi qu’une géante enceinte
Qui des grandes douleurs atteinte,
Ne pourrait pas … (Continuer)
Sonnet.
Ne meurs pas encore, ô divin Désir,
Qui sur toutes choses
Vas battant de l’aile et deviens plaisir
Dès que tu te poses.
Rôdeur … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Alphonse Thévenin.
J’ai dans mon cœur, j’ai sous mon front
Une âme invisible et présente :
Ceux qui doutent la chercheront ;
Je la … (Continuer)
Je voudrais être, sur la terre,
L’unique héritier des grands rois
Dont la force et l’éclat font taire
Tous les revendiqueurs des droits,
De ces … (Continuer)
Laisser un CommentaireFemme, cette colombe au col rose et mouvant,
Que ta bouche entr’ouverte baise,
Ne l’avait pas sentie humecter si souvent
Son bec léger qui vibre … (Continuer)
à Albert Mérat
J’ai peur d’avril, peur de l’émoi
Qu’éveille sa douceur touchante ;
Vous qu’elle a troublés comme moi,
C’est pour vous seuls que … (Continuer)
Sonnet.
J’ai deux tentations, fortes également,
Le duvet de la rose et le crin du cilice :
Une rose du moins qui jamais ne se … (Continuer)
Au temps où les plaines sont vertes,
Où le ciel dore les chemins,
Où la grâce des fleurs ouvertes
Tente les lèvres et les mains,… (Continuer)
Sonnet.
L’azur n’est plus égal comme un rideau sans pli.
La feuille, à tout moment, tressaille, vole et tombe ;
Au bois, dans les sentiers … (Continuer)
Si peu d’oeuvres pour tant de fatigue et d’ennui !
De stériles soucis notre journée est pleine :
Leur meute sans pitié nous chasse à … (Continuer)
Si j’étais Dieu, la mort serait sans proie,
Les hommes seraient bons, j’abolirais l’adieu,
Et nous ne verserions que des larmes de joie,
Si j’étais … (Continuer)
à Emmanuel Des Essarts
Quand d’une perte irréparable
On garde au coeur le souvenir,
On est parfois si misérable
Qu’on délibère d’en finir.
La vie … (Continuer)
Laisser un CommentaireAh ! chante encore, chante, chante !
Mon âme a soif des bleus éthers.
Que cette caresse arrachante
En rompe les terrestres fers !
Que … (Continuer)
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