Catégorie : Rene-Francois Sully Prudhomme

Il est plus d’un silence, il est plus d’une nuit,
Car chaque solitude a son propre mystère :
Les bois ont donc aussi leur façon … (Continuer)

Que n’aije à te soumettre ou bien à t’obéir ?
Je te vouerais ma force ou te la ferais craindre ;
Esclave ou maître, au … (Continuer)

L’épouse, la compagne à mon cœur destinée,
Promise à mon jeune tourment,
Je ne la connais pas, mais je sais qu’elle est née ;
Elle … (Continuer)

Quand je vois des vivants la multitude croître
Sur ce globe mauvais de fléaux infesté,
Parfois je m’abandonne à des pensers de cloître,
Et j’ose … (Continuer)

Un oiseau solitaire aux bizarres couleurs
Est venu se poser sur une enfant ; mais elle,
Arrachant son plumage où le prisme étincelle,
De toute … (Continuer)

Elle est si douce, la pensée,
Qu’il faut, pour en sentir l’attrait,
D’une vision commencée
S’éveiller tout à coup distrait.

Le cœur dépouillé la réclame … (Continuer)

Jeune fille, crois-moi, s’il en est temps encore,
Choisis un fiancé joyeux, à l’œil vivant,
Au pas ferme, à la voix sonore,
Qui n’aille pas … (Continuer)

Sonnet.

Quand les heures pour vous prolongeant la sieste,
Toutes, d’un vol égal et d’un front différent,
Sur vos yeux demi-clos qu’elles vont effleurant,
Bercent … (Continuer)

Nul troupeau n’erre ni ne broute ;
Le berger s’allonge à l’écart ;
La poussière dort sur la route,
Le charretier sur le brancard.

Le … (Continuer)

À Jules Guiffrey.

J’étais, j’entrais au tombeau
Où mes aïeux rêvent ensemble.
Ils ont dit : « La nuit lourde tremble ;
Est-ce l’approche d’un … (Continuer)

Elle était blanche, cette page,
Mieux valait la laisser ainsi ;
Du plus innocent griffonnage
Son état vierge est obscurci.

Il valait mieux n’y rien … (Continuer)

Elle est fragile à caresser,
L’épousée au front diaphane,
Lis pur qu’un rien ternit et fane,
Lis tendre qu’un rien peut froisser,
Que nul homme … (Continuer)

Le dimanche, au salon, pêle-mêle se rue
Des bourgeois ébahis la bizarre cohue
Qui s’en vient, chaque année, à la foire des arts,
Vainement amuser … (Continuer)

On connaît toujours trop les causes de sa peine,
Mais on cherche parfois celles de son plaisir ;
Je m’éveille parfois l’âme toute sereine,
Sous … (Continuer)

Les criminels parfois ne sont pas les méchants,
Mais ceux qui n’ont jamais pu connaître en leur vie
Ni le libre bonheur des bêtes dans … (Continuer)

Sonnet.

Quelqu’un m’est apparu très loin dans le passé :
C’était un ouvrier des hautes Pyramides,
Adolescent perdu dans ces foules timides
Qu’écrasait le granit … (Continuer)