Dans le mortel soupir de l’automne, qui frôle
Au bord du lac les joncs frileux,
Passe un murmure éteint : c’est l’eau triste et le … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Sully Prudhomme (1839-1907), poète parisien et premier lauréat français du prix Nobel de littérature (1901). Découvrez ses œuvres à Châtenay-Malabry où il vécut.
Dans le mortel soupir de l’automne, qui frôle
Au bord du lac les joncs frileux,
Passe un murmure éteint : c’est l’eau triste et le … (Continuer)
Splendeur excessive, implacable,
Ô beauté, que tu me fais mal !
Ton essence incommunicable,
Au lieu de m’assouvir, m’accable :
On n’absorbe pas l’idéal.
L’éternel … (Continuer)
Laisser un CommentaireIcibas tous les lilas meurent,
Tous les chants des oiseaux sont courts ;
Je rêve aux étés qui demeurent
Toujours…
Icibas les lèvres effleurent
Sans … (Continuer)
Je n’aime pas les maisons neuves :
Leur visage est indifférent ;
Les anciennes ont l’air de veuves
Qui se souviennent en pleurant.
Les lézardes … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ la barrière de l’étoile,
Un saltimbanque malfaisant
Dressait dans sa baraque en toile
Un chien de six mois fort plaisant.
Ce caniche, qui faisait … (Continuer)
Laisser un CommentaireS’asseoir tous deux au bord d’un flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux, s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser ; … (Continuer)
Sonnet.
Tant que vous marcherez sous le soleil des plaines,
Par les mauvais chemins poussant les lourds canons,
Ô frères, dont les rois ne savent … (Continuer)
Sonnet.
Ni l’amour ni les dieux ! Ce double mal nous tue.
Je ne poursuivrai plus la guêpe du baiser,
Et, las d’approfondir, je veux … (Continuer)
Sonnet.
Le rêve, serpent traître éclos dans le duvet,
Roule autour de mes bras une flatteuse entrave,
Sur mes lèvres distille un philtre dans sa … (Continuer)
Enfant sur la terre on se traîne,
Les yeux et l’âme émerveillés,
Mais, plus tard, on regarde à peine
Cette terre qu’on foule aux pieds.… (Continuer)
Sonnet.
Chaque nuit, tourmenté par un doute nouveau,
Je provoque le sphinx, et j’affirme et je nie…
Plus terrible se dresse aux heures d’insomnie
L’inconnu … (Continuer)
I.
Mon besoin de songe et de fable,
La soif malheureuse que j’ai
De quelque autre vie ineffable,
Me laisse tout découragé.
Quand d’un beau … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Quand on est sur la terre étendu sans bouger,
Le ciel paraît plus haut, sa splendeur plus sereine ;
On aime à voir, au … (Continuer)
Sonnet.
Heureux l’enfant qui meurt dans sa septième année
Avant l’âge où le cœur doit saigner pour jouir ;
Qui meurt de défaillance, en regardant … (Continuer)
Sonnet.
Que n’ai-je appris l’amour sous un regard moins beau !
Je n’aurais pas traîné si longtemps sur la terre
Cet âpre souvenir, le seul … (Continuer)
Sonnet.
Océan, que vaux-tu dans l’infini du monde ?
Toi, si large à nos yeux enchaînés sur tes bords,
Mais étroit pour notre âme aux … (Continuer)