Sonnet.
D’un seul mot, pénétrant comme un acier pointu,
Vous nous exaspérez pour nous dompter d’un signe,
Sachant que notre cœur s’emporte et se résigne, … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Sully Prudhomme (1839-1907), poète parisien et premier lauréat français du prix Nobel de littérature (1901). Découvrez ses œuvres à Châtenay-Malabry où il vécut.
Sonnet.
D’un seul mot, pénétrant comme un acier pointu,
Vous nous exaspérez pour nous dompter d’un signe,
Sachant que notre cœur s’emporte et se résigne, … (Continuer)
Sonnet.
Pour elle désormais je veux être si bon,
Si bon, qu’elle se sache aveuglément chérie ;
Je ne lui dirai plus : « Il … (Continuer)
Heureuses les lèvres de chair !
Leurs baisers se peuvent répondre ;
Et les poitrines pleines d’air !
Leurs soupirs se peuvent confondre.
Heureux les … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Entre mille débris au hasard amassés,
Un Christ en vieil ivoire, exposé dans la rue,
Jette l’adieu suprême à sa foi disparue
Et sent … (Continuer)
Sonnet.
Un de mes grands péchés me suivait pas à pas,
Se plaignant de vieillir dans un lâche mystère ;
Sous la dent du remords … (Continuer)
Dans cette mascarade immense des vivants
Nul ne parle à son gré ni ne marche à sa guise ;
Faite pour révéler, la parole déguise,… (Continuer)
Une eau croupie est un miroir
Plus fidèle encor qu’une eau pure,
Et l’image la transfigure,
Prêtant ses couleurs au fond noir.
Aurore, colombe et … (Continuer)
Laisser un CommentaireVous aviez l’âge où flotte encore
La double natte sur le dos,
Mais où l’enfant qu’elle décore
Sent le prix de pareils fardeaux ;
L’âge … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand on est sous l’enchantement
D’une faveur d’amour nouvelle,
On s’en défendrait vainement,
Tout le révèle :
Comme fuit l’or entre les doigts,
Le tropplein … (Continuer)
Montez, montez, oiseaux, à la fange rebelles,
Du poids fatal les seuls vainqueurs !
A vous le jour sans ombre et l’air, à vous les … (Continuer)
Tu les feras pleurer, enfant belle et chérie,
Tous ces bambins, hommes futurs,
Qui plus tard suspendront leur jeune rêverie
Aux cils câlins de tes … (Continuer)
I.
On ne songe à la Mort que dans son voisinage :
Au sépulcre éloquent d’un être qui m’est cher,
J’ai, pour m’en pénétrer, fait … (Continuer)
Sonnet.
Ceux qui ne sont pas nés, les peuples de demain,
Entendent vaguement, comme de sourds murmures,
Les grands coups de marteaux et les grands … (Continuer)
Voyager seul est triste, et j’ai passé la nuit
Dans une étrange hôtellerie.
À la plus vieille chambre un enfant m’a conduit,
De galerie en … (Continuer)
Sonnet.
Entouré de flacons, d’étranges serpentins,
De fourneaux, de matras aux encolures torses,
Le chimiste, sondant les caprices des forces,
Leur impose avec art des … (Continuer)
À Paul Sédille.
La lune est grande, le ciel clair
Et plein d’astres, la terre est blême,
Et l’âme du monde est dans l’air.
Je … (Continuer)