Sonnet.
Le dieu du laboureur est comme un très vieux roi
De chair et d’os, seigneur du champ qu’il ensemence ;
Le dieu de son … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Sully Prudhomme (1839-1907), poète parisien et premier lauréat français du prix Nobel de littérature (1901). Découvrez ses œuvres à Châtenay-Malabry où il vécut.
Sonnet.
Le dieu du laboureur est comme un très vieux roi
De chair et d’os, seigneur du champ qu’il ensemence ;
Le dieu de son … (Continuer)
C’est en deuil surtout que je l’aime ;
Le noir sied à son front poli,
Et par ce front le chagrin même
Est embelli.
Comme … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe long des quais les grands vaisseaux,
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main des femmes balance.… (Continuer)
À Maurice Chevrier.
Fait d’héroïsme et de clémence,
Présent toujours au moindre appel,
Qui de nous peut dire où commence,
Où finit l’amour maternel ?… (Continuer)
Je partais pour un long voyage.
En wagon, tapi dans mon coin,
J’écoutais fuir l’aigu sillage
Du sifflet dans la nuit, au loin ;
Je … (Continuer)
Laisser un CommentaireL’habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C’est une ancienne ménagère
Qui s’installe dans la maison.
Elle est discrète, humble, fidèle,… (Continuer)
Laisser un CommentaireC’est une grande allée à deux rangs de tilleuls.
Les enfants, en plein jour, n’osent y marcher seuls,
Tant elle est haute, large et sombre.… (Continuer)
On voit dans les sombres écoles
Des petits qui pleurent toujours ;
Les autres font leurs cabrioles,
Eux, ils restent au fond des cours.
Leurs … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Il fait grand vent, le ciel roule de grosses voix,
Des géants de vapeur y semblent se poursuivre,
Les feuilles mortes fuient avec un … (Continuer)
Toi qui fleuris ce que tu touches,
Qui, dans les bois, aux vieilles souches
Rends la vigueur,
Le sourire à toutes les bouches,
La vie … (Continuer)
J’aime les grottes où la torche
Ensanglante une épaisse nuit,
Où l’écho fait, de porche en porche,
Un grand soupir du moindre bruit.
Les stalactites … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe ne devais pas vous le dire ;
Mes pleurs, plus forts que la vertu,
Mouillant mon douloureux sourire,
Sont allés sur vos mains écrire … (Continuer)
Dans les serres silencieuses
Où l’hiver invite à s’asseoir,
Sous un jour blême comme un soir
Fument les plantes précieuses.
L’une, raide, élançant tout droit… (Continuer)
Laisser un CommentaireAux étoiles j’ai dit un soir :
« Vous ne paraissez pas heureuses ;
Vos lueurs, dans l’infini noir,
Ont des tendresses douloureuses ;
« … (Continuer)
Laisser un CommentaireSonnet.
Beauté qui rends pareils à des temples les corps,
Es-tu donc à ce point par les dieux conspuée
De descendre du ciel sur la … (Continuer)
Des saisons la plus désirée
Et la plus rapide, ô printemps,
Qu’elle m’est longue, ta durée !
Tu possèdes mon adorée,
Et je l’attends !… (Continuer)