Le soir était plus doux que l’ombre d’une fleur.
J’entrai dans l’ombre ainsi qu’en un parfait asile.
La voix, récompensant mon attente docile,
Me chuchota: … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Le soir était plus doux que l’ombre d’une fleur.
J’entrai dans l’ombre ainsi qu’en un parfait asile.
La voix, récompensant mon attente docile,
Me chuchota: … (Continuer)
Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l’airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus … (Continuer)
Le jour ne perce plus de flèches arrogantes
Les bois émerveillés de la beauté des nuits,
Et c’est l’heure troublée où dansent les Bacchantes
Parmi … (Continuer)
Tu ne seras jamais la fiévreuse captive
Qu’enchaîne, qu’emprisonne le lit,
Tu ne seras jamais la compagne lascive
Dont la chair se consume et dont … (Continuer)
Des roses sur la mer, des roses dans le soir,
Et toi qui viens de loin, les mains lourdes de roses !
J’aspire ta beauté. … (Continuer)
À Madame L.D. M…
Le soir s’est refermé, telle une sombre porte,
Sur mes ravissements, sur mes élans d’hier…
Je t’évoque, ô splendide ! ô … (Continuer)
Ô Sommeil, ô Mort tiède, ô musique muette !
Ton visage s’incline éternellement las,
Et le songe fleurit à l’ombre de tes pas,
Ainsi qu’une … (Continuer)
J’erre au fond d’un savant et cruel labyrinthe…
Je n’ai pour mon salut qu’un douloureux orgueil.
Voici que vient la Nuit aux cheveux d’hyacinthe,
Et … (Continuer)
Le soir, ouvrant au vent ses ailes de phalène,
Évoque un souvenir fragilement rosé,
Le souvenir, touchant comme un Saxe brisé,
De ta naïveté fraîche … (Continuer)
Ta royale jeunesse a la mélancolie
Du Nord où le brouillard efface les couleurs,
Tu mêles la discorde et le désir aux pleurs,
Grave comme … (Continuer)
Je t’aime d’être faible et câline en mes bras
Et de chercher le sûr refuge de mes bras
Ainsi qu’un berceau tiède où tu reposeras.… (Continuer)
Écoute le doux bruit de cette heure que j’aime
Et qui passe et qui fuit et meurt en un poème !
Écoute ce doux bruit … (Continuer)
Laisser un CommentaireNul n’a mêlé ses pleurs au souffle de ma bouche,
Nul sanglot n’a troublé l’ivresse de ma couche,
J’épargne à mes amants les rancoeurs de … (Continuer)
Du fond de mon passé, je retourne vers toi,
Mytilène, à travers les siècles disparates,
T’apportant ma ferveur, ma jeunesse et ma foi,
Et mon … (Continuer)
Voici la nuit : je vais ensevelir mes morts,
Mes songes, mes désirs, mes douleurs, mes remords,
Tout le passé… je vais ensevelir mes morts.… (Continuer)
Droite et longue comme un cyprès,
Mon ombre suit, à pas de louve,
Mes pas que l’aube désapprouve.
Mon ombre marche à pas de louve,… (Continuer)