Catégorie : Sabine Sicaud

Ne pas se rappeler en suivant ce chemin…
Ne pas se rappeler… Je te donnais la main.
Nos pas étaient semblables,
Nos ombres s’accordaient devant … (Continuer)

Ce que je veux ? Une carafe d’eau glacée.
Rien de plus. Nuit et jour, cette eau, dans ma pensée,
Ruisselle doucement comme d’une fontaine.… (Continuer)

Comment je l’imagine ?
Eh bien, je ne sais pas…
Peutêtre enfant, très blonde, et tenant dans ses bras
Des branches de glycine ?

Peutêtre … (Continuer)

Entends la chanson de l’eau…
Comme il pleut, comme il pleut vite !
Il semble que des grelots
Dans la gouttière s’agitent.

A l’abri dans … (Continuer)

Vous laissez tomber vos mains rouges,
Vigne vierge, vous les laissez tomber
Comme si tout le sang du monde était sur elles.

A leur frisson, … (Continuer)

L’Honneur de souffrir
ANNA DE NOAILLES.

Douleur, je vous déteste ! Ah ! que je vous déteste !
Souffrance, je vous hais, je vous crains, … (Continuer)

Vous parler ? Non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme une plante,
Comme l’oiseau qui ne dit rien sur le tilleul.
Ils attendent. … (Continuer)

Vous vous tendez vers moi, vertes petites mains des arbres,
Vertes petites mains des arbres du chemin.
Pendant que les vieux murs un peu plus … (Continuer)

On a beaucoup parlé dans la chambre, ce soir.
Couché, bordé, la lune entrant par la fenêtre,
On évoque à travers un somnolent bienêtre,
La … (Continuer)

Amour, mon cher Amour, je te sais près de moi
Avec ton beau visage.
Si tu changes de nom, d’accent, de coeur et d’âge,
Ton … (Continuer)

Filliou*, quand je serai guérie,
Je ne veux voir que des choses très belles…

De somptueuses fleurs, toujours fleuries ;
Des paysages qui toujours se … (Continuer)

Pour qui vous aton faits, grands chemins de l’Ouest ?
chemins de liberté que l’on suppose tels
et qui mentez sans doute…

Espaces où surgit … (Continuer)