Ô rêveuse, pour que je plonge
Au pur délice sans chemin,
Sache, par un subtil mensonge,
Garder mon aile dans ta main.
Une fraîcheur de … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Stéphane Mallarmé (1842-1898), poète symboliste français né à Paris. Découvrez ses œuvres majeures dont L’Après-midi d’un faune et Un Coup de dés.
Ô rêveuse, pour que je plonge
Au pur délice sans chemin,
Sache, par un subtil mensonge,
Garder mon aile dans ta main.
Une fraîcheur de … (Continuer)
Laisser un CommentaireCependant que la cloche éveille sa voix claire
À l’air pur et limpide et profond du matin
Et passe sur l’enfant qui jette pour lui … (Continuer)
Le silence déjà funèbre d’une moire
Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque … (Continuer)
Ces cailloux, tu les nivelles
Et c’est, comme troubadour,
Un cube aussi de cervelles
Qu’il me faut ouvrir par jour.… (Continuer)
La chevelure vol d’une flamme à l’extrême
Occident de désirs pour la tout éployer
Se pose (je dirais mourir un diadème)
Vers le front couronné … (Continuer)
La chair est triste, hélas ! et j’ai lu tous les livres.
Fuir ! là-bas fuir ! Je sens que des oiseaux sont ivres
D’être … (Continuer)
Mon âme vers ton front où rêve, ô calme sœur,
Un automne jonché de taches de rousseur
Et vers le ciel errant de ton œil … (Continuer)
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô bête
En qui vont les péchés d’un peuple, ni creuser
Dans tes cheveux impurs une … (Continuer)
Dispose plus qu’un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.
Notre si vieil ébat … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand l’ombre menaça de la fatale loi
Tel vieux Rêve, désir et mal de mes vertèbres,
Affligé de périr sous les plafonds funèbres
Il a … (Continuer)
Rien, cette écume, vierge vers
A ne désigner que la coupe ;
Telle loin se noie une troupe
De sirènes mainte à l’envers.
Nous naviguons, … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ de notre bonheur, toi, le fatal emblème !
Salut de la démence et libation blême,
Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor
J’offre … (Continuer)
La jeune dame qui marche sur la pelouse
Devant l’été paré de pommes et d’appas,
Quand des heures Midi comblé jette les douze,
Dans cette … (Continuer)
Elle est dans l’atrium la blonde Lycoris
Sous un flot parfumé mollement renversée.
Comme un saule jauni s’épand sous la rosée,
Ses cheveux sur son … (Continuer)
Ta pâle chevelure ondoie
Parmi les parfums de ta peau
Comme folâtre un blanc drapeau
Dont la soie au soleil blondoie.
Las de battre dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireD’une verrerie éphémère
Sans fleurir la veillée amère
Le col ignoré s’interrompt.
Je crois bien que deux bouches n’ont
Bu, ni son amant ni ma … (Continuer)