Une nuit, sous la terrible lune
Qui saignait parmi les brumes roses,
Tu parlais, ô soeur, de tristes choses
Comme une enfant prise de rancune.… (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une nuit, sous la terrible lune
Qui saignait parmi les brumes roses,
Tu parlais, ô soeur, de tristes choses
Comme une enfant prise de rancune.… (Continuer)
Le lierre noir et la rose églantine
Défendent les portes du jardin
Où le soir d’un printemps qui s’obstine
Est tout d’azur et d’incarnadin.
Dehors … (Continuer)
Laisser un CommentaireA EPHRAÏM MIKHAËL.
Par les vastes forêts, à l’heure vespérale,
Les ruisseaux endormeurs modulent leurs sanglots :
Mon âme s’alanguit d’une horreur sépulcrale
A l’heure … (Continuer)
Le fébrile frisson des murmures d’amour
M’émeut ce soir les nerfs et vieillit ma mémoire.
La voix d’un violon sous la soie et la moire… (Continuer)
Le clair soleil d’avril ruisselle au long des bois.
Sous les blancs cerisiers et sous les lilas roses
C’est l’heure de courir au rire des … (Continuer)
Mon âme, en une rose,
Est morte de douleur :
C’est l’histoire morose
Du rêve et de la fleur.
Je n’irai pas la dire
Sur … (Continuer)
Mon front pâle est sur tes genoux
Que jonchent des débris de roses ;
O femme d’automne, aimonsnous
Avant le glas des temps moroses !… (Continuer)
Je suis ce roi des anciens temps
Dont la cité dort sous la mer
Aux chocs sourds des cloches de fer
Qui sonnèrent trop de … (Continuer)
I
Mon coeur, ô ma Chimère, est une cathédrale
Où mes chastes pensers, idolâtres du Beau,
S’en viennent à minuit sous la flamme lustrale
Râler … (Continuer)
Ô narcisses et chrysanthèmes
De ce crépuscule d’automne
Où nos voix reprenaient les thèmes
Tant tristes du vent monotone !
Des enfants dansaient sur la … (Continuer)
Laisser un CommentaireDes rossignols chantant à des lys
Sous la lune d’or de l’été, telle,
O toi, fut mon âme de jadis.
Tu vins cueillir mes lys … (Continuer)
Laisser un CommentaireA PAUL VERLAINE.
I
Par le jardin royal, en l’arôme des roses,
La princesse aux yeux pers, soeur nubile des fleurs,
Erre en pleurs au … (Continuer)
Sous le souffle étouffé des vents ensorceleurs
J’entends sourdre sous bois les sanglots et les rêves :
Car voici venir l’heure où dans des lueurs … (Continuer)
Ô paix de ce pays d’ici
Où jadis nous nous aimâmes
Par nos corps et par nos âmes,
Ô paix de ce pays d’ici !… (Continuer)
A STÉPHANE MALLARMÉ
I
O l’ineffable horreur des étés somnolents
Où les lilas au long des jardins s’alanguissent
Et les zéphyrs, soupirs de sistres indolents,… (Continuer)
Au temps de la mort des marjolaines,
Alors que bourdonne ton léger
Rouet, tu me fais, les soirs, songer
A tes aïeules les châtelaines.
Tes … (Continuer)
Laisser un Commentaire