Stance X.
Le miel sucré de vostre grâce,
Le bel astre de vostre face
Meurtrière de tant de cueurs
Ne sorte de ma souvenance ;… (Continuer)
Une sélection de poèmes de Théodore Agrippa d’Aubigné (1552-1630), poète baroque et auteur des Tragiques, né à Pons et mort à Genève, figure majeure de la poésie protestante.
Stance X.
Le miel sucré de vostre grâce,
Le bel astre de vostre face
Meurtrière de tant de cueurs
Ne sorte de ma souvenance ;… (Continuer)
Sonnet LXXXVI.
Par ses yeux conquerans fust tristement ravie
Ma serve liberté, en la propre saison
Que le soleil plus chault reprend sur l’horizon
Sa … (Continuer)
Sonnet XXXI.
Dans le parc de Thalcy, j’ai dressé deux plançons
Sur qui le temps faucheur ni l’ennuyeuse estorse
Des filles de la nuit jamais … (Continuer)
Sonnet LXXXVII.
On ne voit rien au Ciel, en la terre pezante,
Au feu, en l’eau, à l’air, qu’en le considérant
Mon esprit affligé n’aille … (Continuer)
Sonnet XII.
Le peintre qui voudrait animer un tableau
Du printemps bien fleuri, où y feindre une glace
De cristal reluisant, ou l’azur et la … (Continuer)
Sonnet LVIII.
Mille baisers perdus, mille et mille faveurs,
Sont autant de bourreaux de ma triste pensée,
Rien ne la rend malade et ne l’a … (Continuer)
Sonnet VIII.
Oui, mais ainsi qu’on voit en la guerre civile
Les débats des plus grands, du faible et du vainqueur
De leur douteux combat … (Continuer)
Stance XIX.
Quiconque sur les os des tombeaux effroyables
Verra le triste amant, les restes misérables
D’un coeur séché d’amour, et l’immobile corps
Qui par … (Continuer)
Stance VIII.
Pressé de désespoir, mes yeux flambants je dresse
À ma beauté cruelle, et baisant par trois fois
Mon poignard nu, je l’offre aux … (Continuer)
Sonnet LXXXIII.
Ce doux hiver qui égale ses jours
A un printemps, tant il est aimable,
Bien qu’il soit beau, ne m’est pas agréable,
J’en … (Continuer)
Sonnet X.
Bien que la guerre soit âpre, fière et cruelle
Et qu’un douteux combat dérobe la douceur,
Que de deux camps mêlés l’une et … (Continuer)
Sonner XXIV.
Pauvre peintre aveuglé, qu’est-ce que tu tracasses
A ce petit portrait où tu perds ton latin,
Essayant d’égaler de ton blanc argentin
Ou … (Continuer)
Sonnet XCII.
Si mes vers innocents ont fait à leur déçu,
Courroucer votre front d’une faute imprudente,
C’est l’amour qui par eux votre louange chante … (Continuer)
À l’éclair violent de ta face divine,
N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté
Me fit goûter la mort, la mort et la ruine
Pour de … (Continuer)
Sonnet IX.
Ce qui a esgalé aux cheveulx de la terre
Les tours, et les chasteaux qui transpercent les Cieux,
Ce qui a renversé les … (Continuer)
Mes volages humeurs, plus stériles que belles,
S’en vont, et je leur dis : » Vous sentez, hirondelles,
S’éloigner la chaleur et le froid arriver.… (Continuer)