Cet académicien blanc
Hurle sous sa perruque verte.
Voici venir, le glaive au flanc,
Cet académicien blanc.
Muse, il se gorge de ton sang,
Il … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
Cet académicien blanc
Hurle sous sa perruque verte.
Voici venir, le glaive au flanc,
Cet académicien blanc.
Muse, il se gorge de ton sang,
Il … (Continuer)
Laisser un CommentairePuisque la Némésis, cette vieille portière,
Court en poste et regarde à travers la portière
Des arbres fabuleux faits comme ceux de Cham,
Laissons Chandernagor, … (Continuer)
Laisser un CommentaireOde dite par C. Coquelin dans la représentation donnée au bénéfice de Darcier Le jeudi 17 février 188l
O toi, délire et fantaisie,
Fille de … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe beau monstre, à demi couché dans l’ombre noire,
Laissait voir seulement sa poitrine d’ivoire
Et son riant visage et ses cheveux ardents,
Et Thésée, … (Continuer)
Laisser un CommentaireAinsy disoit ce Poulonnois de la beauté admirable de ceste Princesse. Et certes, si des Poulonnois ont esté ravis de telle admiration, il y en … (Continuer)
Laisser un CommentaireQuand je baise, pâle de fièvre,
Ta lèvre où court une chanson,
Tu détournes les yeux, ta lèvre
Reste froide comme un glaçon,
Et, me … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans l’or et la pourpre du soir,
Après une lointaine course,
Paresseusement vint s’asseoir
Le beau Serge auprès d’une source.
N’étant nullement du vieux jeu,… (Continuer)
Une nuit, j’ai rêvé que l’Amour était mort.
Au penchant de l’Œta, que l’âpre bise mord,
Les Vierges dont le vent meurtrit de ses caresses… (Continuer)
Laisser un CommentaireSa mère fut quarante ans belle.
Dans ses yeux la même étincelle
D’amour, d’esprit et de désir,
Quarante ans pour notre plaisir
Brilla d’une grâce … (Continuer)
Laisser un CommentaireJ’eus cette vision. Les siècles sans repos
Avaient passé dans l’ombre, ainsi que des troupeaux
Que le berger pensif ramène à leurs étables
À l’heure … (Continuer)
Laisser un CommentaireCharles-Quint, dans un fier poëme,
Louait comme excellent collier
Les deux bras de celle qu’on aime;
Il avait raison, Écolier.
Puisque Avril a chassé les … (Continuer)
HUGO, le maître de la Lyre
Où chante un souffle aérien,
Montre en son bienveillant sourire
Qu’il n’est désabusé de rien.
Le Temps jaloux, qui … (Continuer)
A eux la faute, pourquoi tant d’orgueil ?
Stendhal.
O poëte, il le faut, honorons la Matière ;
Mais ne l’honorons point d’une amitié grossière,… (Continuer)
Laisser un CommentairePoète, il est fini l’âpre temps des épreuves.
Quitte nos solitudes veuves,
Et dors, libre et pensif, bercé par tes grands fleuves !
Au milieu … (Continuer)
Connaissez-vous monsieur Jaspin
De l’Estaminet de l’Europe ?
Il a la barbe d’un rapin,
Connaissez-vous monsieur Jaspin ?
Chevelu comme un vieux sapin,
Il aime … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe le sais bien que Cythère est en deuil!
Que son jardin, souffleté par l’orage,
O mes amis, n’est plus qu’un sombre écueil
Agonisant sous … (Continuer)
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