O mon coeur, Paris têtu
S’engouffre aux Montagnes Russes.
Dis, que faudrait-il que tu
Crusses?
Le divin Paris moqueur,
Pour qui l’or chante et rougeoie,… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
O mon coeur, Paris têtu
S’engouffre aux Montagnes Russes.
Dis, que faudrait-il que tu
Crusses?
Le divin Paris moqueur,
Pour qui l’or chante et rougeoie,… (Continuer)
Laisser un CommentaireClown admirable, en vérité !
Je crois que la postérité,
Dont sans cesse l’horizon bouge,
Le reverra, sa plaie au flanc.
Il était barbouillé de … (Continuer)
Laisser un CommentaireBarbanchu nargue la rime !
Je défends que l’on m’imprime !
La gloire n’était que frime ;
Vainement pour elle on trime,
Car ce point … (Continuer)
Laisser un CommentaireQue de fois sous les tilleuls,
Tous deux seuls
Avec ma maîtresse blonde,
Ton livre m’a fait songer,
Étranger
A tout le reste du monde … (Continuer)
Laisser un CommentaireLandrol, ô deuil! terreur! extase!
O Koning! Landrol est resté
Quarante ans, et plus, au Gymnase.
O noir destin! sort détesté!
A présent, son pauvre … (Continuer)
Auguste, mon très bon, qui toujours as fléchi
Pour les yeux en amande,
Sais-tu qu’hier matin j’ai beaucoup réfléchi
Et que je me demande
Pourquoi … (Continuer)
Vierges de dix-huit ans, dénouez vos ceintures !
Versez, versez à flots vos larmes encor pures,
Penchez votre cœur plein et votre front si beau,… (Continuer)
Laisser un CommentaireLe poëte en sa coupe, orgueil du ciseleur,
S’enivre, et boit le vin amer de la douleur.
Puis, après avoir bu le vin, il boit … (Continuer)
Laisser un CommentaireLes blonds Amours, chez vous tapis,
Jeanne, sifflent comme des merles,
Et vous marchez sur les tapis
Avec des pantoufles de perles.
Aussi riche qu’Ali-Baba,… (Continuer)
Dites-moi sur quel Sinaï
Ou dans quelle manufacture
Est le critique Dufaï ?
Où ? sur quelle maculature
Lalanne met-il sa rature ?
Où sont … (Continuer)
Laisser un CommentaireEntrez dans la danse,
Voyez comme on danse !
Ronde.
Sur les gazons verts, le soir nous dansons,
Au clair de la lune, au bruit … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ toi, Gautier ! sage parmi les sages
Aux regards éblouis,
Toi, dont l’esprit vécut dans tous les âges
Et dans tous les pays,
Tu … (Continuer)
« Masques et visages… »
Gavarni.
À Caroline Letessier.
I
Au temps des pastels de Latour,
Quand l’enfant-dieu régnait au monde
Par la grâce de … (Continuer)
Laisser un CommentaireJeanne en riant marchait dans l’Eau,
Baignant au flot sa jambe nue.
Sur cette blancheur inconnue
Frissonnait l’ombre d’un bouleau.
L’alouette par un solo
Vint … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
Je vois au grand soleil tes cheveux insolents
Rayonner et frémir, dignes d’un chant lyrique.
Jaunes comme l’arc d’or de la nymphe homérique,
Ils … (Continuer)
Laisser un CommentaireCe siècle, beau, mais décadent,
-Comme l’ont prédit les augures,
Voit au fond du rouge occident
S’effacer les grandes figures.
Mangin ne vend plus de … (Continuer)