Ami, partez sans émoi ; l’Amour vous suit
Pour faire fête à votre belle hôtesse.
Vous dites donc qu’on aura cette nuit
Souper au vin … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
Ami, partez sans émoi ; l’Amour vous suit
Pour faire fête à votre belle hôtesse.
Vous dites donc qu’on aura cette nuit
Souper au vin … (Continuer)
Laisser un CommentaireMadame Élisabeth Zélie de Banville
Mère, si peu qu’il soit, l’audacieux rêveur
Qui poursuit sa chimère,
Toute sa poésie, ô céleste faveur !
Appartient à … (Continuer)
Laisser un CommentaireCéline, avec ses cheveux roux
Dont la fauve splendeur nous flatte,
Darde ses yeux pleins de courroux,
Pareille à la bête écarlate.
Magnifique dans le … (Continuer)
Vierge Marie! après ce bon rimeur
François Villon, qui sut prier et croire,
Et qui jadis, malgré sa folle humeur,
Fit sa ballade immortelle à … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Madame Anna Luther
Adieu, bras de neige, adieu, front de rose !
Adieu, lèvre hier déclose !
Amédine, hélas ! notre cher trésor !… (Continuer)
Je laisse à Gavarni, poëte des chloroses,
Son troupeau gazouillant de beautés d’hôpital,
Car je ne puis trouver parmi ces pâles roses
Une fleur qui … (Continuer)
Laisser un CommentaireO terre aventureuse
Où vit la fête heureuse
Du beau rire argentin,
Pays Latin!
Dans Paris qui se blase,
Seul, pays de l’extase,
Tu gardes … (Continuer)
Laisser un CommentaireAimons-nous et dormons
Sans songer au reste du monde !
Ni le flot de la mer, ni l’ouragan des monts,
Tant que nous nous aimons… (Continuer)
Laisser un CommentairePourquoi, courtisane,
Vendre ton amour,
La fleur diaphane,
La fleur diaphane
Que fleurit le jour
Et que la main fane,
La rose d’amour ?
– … (Continuer)
A Émile Bergerat
Oui, j’aimerais mieux être, ô mon cher Bergerat,
Chien dans la rue, ou bien dans une auberge rat,
Ou mesurer du drap … (Continuer)
Laisser un Commentaire« Lisez Voltaire, disait l’un… »
Gustave Flaubert, Madame Bovary.
Non, Homais ne mourra jamais !
Il revient en Croquemitaine.
Ce faux Arouet, c’est Homais … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu milieu du quartier Latin
Quand j’écrivis Les Stalactites
Dans un temps déjà fort lointain,
Mes rentes étaient bien petites.
Je possédais peu de louis,… (Continuer)
Muse au front d’or, farouche Aganippide,
Je chanterai le Lys, aux Dieux pareil,
Le Lys charmant, le Lys au coeur splendide.
Dès qu’il fleurit, la … (Continuer)
Laisser un CommentaireMonstre Inspiration, dédaigneuse Chimère,
Je te tiens ! Folle ! En vain, tordant ta lèvre amère,
Et demi-souriante et pleine de courroux,
Tu déchires ma … (Continuer)
Laisser un CommentaireToi dont les cheveux doux et longs
Se déroulent en onde fière,
Comme les flots de ta rivière,
O belle fille de Châlons !
Penche … (Continuer)
Laisser un CommentaireComme l’autre Ophélie,
Dont la douce folie
S’endort en murmurant
Dans le torrent,
Pâle, déchevelée
Et dans l’onde étoilée
Éparpillant encor
Ses tresses d’or,
Et … (Continuer)