C’est un riant Éden, un splendide Avalon,
Que le grand Nord féerique a voilé dans sa brume,
Et les chênes géants, l’ombre du frais vallon,… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
C’est un riant Éden, un splendide Avalon,
Que le grand Nord féerique a voilé dans sa brume,
Et les chênes géants, l’ombre du frais vallon,… (Continuer)
Laisser un CommentairePrologue récité à l’Opéra par C. Coquelin dans la représentation consacrée a l’histoire du théatre le 27 janvier 1886
Hommes, je suis Bakkhos aux lèvres … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu lieu de nous mettre à genoux,
Prenons des airs quelque peu rogues
Et montrons du savoir; car nous
Sommes devenus psychologues.
Nous savons, pour … (Continuer)
Psyché, dont la grâce inouïe
Charmait l’éther essentiel,
Voltige, encor tout éblouie,
Car elle vient du profond ciel.
Et pâle des apothéoses,
Sa lèvre à … (Continuer)
Laisser un CommentaireOn écrivait encore, en ces temps romantiques
Où les chants de Ducis étaient des émétiques,
Où, sans pourpoint cinabre, on se voyait banni,
Où Prudhomme, … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.
Il met le désir effronté… (Continuer)
à son cher François Coppée
Oui, cher rimeur, faisons des vers pour rien,
Pour le plaisir, comme jadis Caussade
Tuait, suivant un bon historien.
Vive … (Continuer)
Laisser un CommentaireC’est la forêt sauvage où tout un monde grouille,
Où l’obscurité sombre et vaste se verrouille
Et fait dans la nuit noire une plus noire … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa rousse Pulchérie ayant quitté la ville,
Errait folâtrement dans les bois de Chaville,
Très pimpante, avec un de ses plus chers amants.
Et tous … (Continuer)
Laisser un CommentairePauvre Comédien, pourvu que tu le veuilles,
Autour de Rosalinde errant avec douceur,
Un peuple enchanté, loin du pâle régisseur,
T’apparaît sous les verts abris … (Continuer)
Laisser un CommentaireElle frémit, la brise pure,
Dans ce beau jardin de féerie
Où le ruisseau jaseur murmure.
Le printemps affolé varie
Sa merveilleuse broderie,
L’eau chante … (Continuer)
Laisser un CommentaireFille de la clarté, Muse aux regards vermeils,
Ouvre les yeux. Que font dans l’éther les soleils ?
Ils gravitent. Que fait l’Océan vaste ? … (Continuer)
Laisser un CommentaireAvant que la brise adultère
Qui fait le charme des hivers,
N’émaille de recueils de vers
Les parapets du quai Voltaire ;
Avant que Chaumier … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe pêcheur, vidant ses filets,
Voit les poissons d’or de la Loire
Glacés d’argent sur leur nageoire
Et mieux vêtus que des varlets.
Teints encor … (Continuer)
Dans ces mois, où souffle un vent
Énervant,
Les dames, les ballerines
Et les élèves de Got
Et Margot
Arborent des pèlerines.
Sveltes et roses, … (Continuer)
C’était un grand vieillard à chevelure blanche.
Il portait haut son front, neigeux comme les fleurs
D’avril; et, plus profonds que ceux des oiseleurs,
Ses … (Continuer)
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