C’était dans une rue affreuse, dont les murs,
Éventrés et pourris comme des fruits trop mûrs,
Sont envahis par l’eau dormante qui les mine,
Et … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
C’était dans une rue affreuse, dont les murs,
Éventrés et pourris comme des fruits trop mûrs,
Sont envahis par l’eau dormante qui les mine,
Et … (Continuer)
Laisser un CommentaireOn y menait Marie, pour la récompenser et la distraire, à l’heure où les chiens rentraient et se précipitaient par les portes, par les fenêtres … (Continuer)
Laisser un CommentaireÉtouffons le chagrin cuisant
Et les peines qui nous meurtrissent:
Portons haut nos coeurs, à présent
Que les orgueilleux lys fleurissent!
Coupe sereine, ô chaste … (Continuer)
A Georges Rochegrosse
Cher Georges, vois, je tente un effort hasardeux,
Et j’ai voulu tâcher de fixer pour nous deux,
En des vers où frémit … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl s’est enfui, le doux, le bienfaisant sommeil.
C’est l’heure où la rosée en larmes s’évapore,
Et, frémissants du jour qui ne naît pas encore,… (Continuer)
Laisser un CommentaireArtiste, votre nom de savant typographe
Emplit tout l’univers de sa belle rumeur;
Mais vous savez aussi, bon poëte et rimeur,
Dompter le blanc cheval … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ Auguste Vitu
Sans doute elles vivaient, ces grappes mutilées
Qu’une aveugle machine a sans pitié foulées !
Ne souffraient-elles pas lorsque le dur pressoir… (Continuer)
Laisser un CommentaireLa ville, mer immense, avec ses bruits sans nombre,
A sur les flots du jour replié ses flots d’ombre,
Et la Nuit secouant son front … (Continuer)
Laisser un CommentaireEn mon printems, à l’âge en fête
Où l’on fuit gaîment tout salon,
J’avais sur mon front de poëte
Une tignasse d’Absalon.
Fort riche, ayant … (Continuer)
Nature, où sont tes Dieux ? Ô prophétique aïeule,
Ô chair mystérieuse où tout est contenu,
Qui pendant si longtemps as vécu de toi seule… (Continuer)
Laisser un CommentaireGentibus innumeris circumque infraque relictis,
Aethiopum populos, Cepheia conspicit arva.
Illic immeritam maternae pendere linguae
Andromeden poenas immitis jusserat Ammon.
Ovide, Métamorphoses, liv. IV.
Andromède … (Continuer)
Au milieu d’un monceau de roches accroupies
Sur le chemin qui va de Leuctres à Thespies,
Un antre affreux s’ouvrait, sinistre, horrible à voir.
Des … (Continuer)
Laisser un CommentaireNéraut, Tassin et Grédelu
Maintiennent l’art fougueux et chaste.
Je préfère à Tancrède lu
Néraut, Tassin et Grédelu.
Comme Quimper, Honolulu
Célèbre ces Talmas sans … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe veux chanter ma ballade à mon tour!
O Poésie, ô ma mère mourante,
Comme tes fils t’aimaient d’un grand amour
Dans ce Paris, en … (Continuer)
Laisser un CommentaireSous le lourd fleuve d’or qui va le caressant,
Avec ses sombres yeux et sa bouche de rose,
Le visage d’Églé, fait pour l’apothéose,
Apparaît, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe mur lui-même semble enrhumé du cerveau.
Bocage a passé là. L’Odéon, noir caveau,
Dans ses vastes dodécaèdres
Voit verdoyer la mousse. Aux fentes des … (Continuer)
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