Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre,
Les arbres chevelus ; tu fais obéir l’astre
Et le flot ; ta pensée orageuse dans l’air… (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théodore de Banville (1823-1891), poète du bonheur, auteur des Odes funambulesques et Les Exilés, né à Moulins, mort à Paris.
Homme, tu peux faucher, par un sombre désastre,
Les arbres chevelus ; tu fais obéir l’astre
Et le flot ; ta pensée orageuse dans l’air… (Continuer)
Laisser un CommentaireEt in fronte ejus nomen scriptum : Mysterium…
Apocalypsis, caput XVII.
Une nuit qu’il pleuvait, un poète profane
M’entraîna follement chez une courtisane
Aux épaules … (Continuer)
Laisser un CommentaireV…., tout plein d’insolence,
Se balance,
Aussi ventru qu’un tonneau,
Au-dessus d’un bain de siège,
O Barège,
Plein jusqu’au bord de ton eau !
Et … (Continuer)
Le Carnaval s’amuse!
Viens le chanter, ma Muse,
En suivant au hasard
Le bon Ronsard !
Et d’abord, sur ta nuque,
En dépit de l’eunuque,… (Continuer)
Laisser un CommentaireLa Paix, au milieu des moissons,
Allaite de beaux enfants nus.
A l’entour, des choeurs ingénus
Dansent au doux bruit des chansons.
Le soleil luit … (Continuer)
Lila, personne orientale,
Qu’on n’égale qu’aux Dieux et qu’aux
Rois, dit: Je suis l’Horizontale
Dont on parle dans les Échos.
Je suis la plus belle … (Continuer)
Fille du grand Daumier ou du sublime Cham,
Toi qui portes du reps et du madapolam,
O Muse de Paris ! toi par qui l’on … (Continuer)
Laisser un Commentaire…sa face estoit comme d’un jeune enfant,
pour enseignement que tous bons beuveurs jamais
n’envieillissent, rouge comme un chérubin, sans
aucun poil de barbe au … (Continuer)
Laisser un CommentaireDans l’Air s’en vont les ailes,
Par le vent caressées;
Mes errantes pensées
S’envolent avec elles.
Aux cieux pleins d’étincelles,
Vers la nue élancées,
Dans … (Continuer)
Laisser un CommentaireNous n’irons plus au bois, les lauriers sont coupés.
Les Amours des bassins, les Naïades en groupe
Voient reluire au soleil en cristaux découpés
Les … (Continuer)
Laisser un CommentaireO Maître de la Lyre, aïeul, race d’Homère!
Hugo, quand tu vivais cette vie éphémère,
Devant le vaste flot que seul tu remuais,
Tes envieux … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ Seigneur ! que fais-tu des voix et des yeux d’ombre
Et des pleurs à genoux !
La nuit silencieuse avec son aile sombre
A … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu-dessous d’Eisenach, dans la verte oasis
Du château de Wartbourg, en l’an douze cent six,
Le comte palatin Hermann, le fier landgrave
De Thuringe et … (Continuer)
Laisser un CommentaireOh ! que me voulez-vous, lueurs vertigineuses ?
Divin silence, attrait du néant, laisse-moi !
Ainsi la mer, songeant par les nuits lumineuses,
Me faisait … (Continuer)
Laisser un Commentaire22. Car la fille d’Hérodiade y étant entrée
et ayant dansé devant le roi, elle lui plut
tellement, et à ceux qui étaient à table … (Continuer)
Laisser un CommentaireComme aux Cieux elle étincela,
Je la contemplai d’un oeil mâle,
Et la Lune me fit de la
Peine, tant je la voyais pâle.
Elle … (Continuer)