Catégorie : Theophile De Viau

Si votre doux accueil n’eût consolé ma peine,
Mon âme languissait, je n’avais plus de veine,
Ma fureur était morte, et mes esprits couverts
D’une … (Continuer)

Élégie

Proche de la saison où les plus vives fleurs
Laissent évanouir leur âme et leurs couleurs,
Un amant désolé, mélancolique et sombre,
Jaloux de … (Continuer)

Elégie

Cloris, lorsque je songe, en te voyant si belle,
Que ta vie est sujette à la loi naturelle,
Et qu’à la fin les traits … (Continuer)

Aussi souvent qu’Amour fait penser à mon âme,
Combien il mit d’attraits dans les yeux de ma Dame,
Combien c’est de l’honneur d’aimer en si … (Continuer)

Vous à qui des fraisches vallees
Pour moy si durement gelees
Ouvrent les fontaines de vers,
Vous qui pouvez mettre en peinture
Le grand object … (Continuer)

Stances

S’il est vrai, Cloris, que tu m’aimes,
Mais j’entends que tu m’aimes bien,
Je ne crois point que les Rois mêmes
Aient un heur … (Continuer)

D’un sommeil plus tranquille à mes Amours rêvant
J’éveille avant le jour mes yeux et ma pensée,
Et cette longue nuit si durement passée,
Je … (Continuer)

Sonnet

Quelque si doux espoir où ma raison s’appuie,
Un mal si découvert ne se saurait cacher ;
J’emporte malheureux, quelque part où je fuie,… (Continuer)

Stances

Je suis bien jeune encor, et la beauté que j’aime
Est jeune comme moi.
J’ai souvent désiré de lui parler moimême
Pour lui donner … (Continuer)

Sonnet

Je songeais que Philis des enfers revenue,
Belle comme elle était à la clarté du jour,
Voulait que son fantôme encore fît l’amour
Et … (Continuer)

Stances

La frayeur de la mort ébranle le plus ferme :
Il est bien malaisé,
Que dans le désespoir, et proche de son terme
L’esprit … (Continuer)

Ode

Plein de colère et de raison
Contre toi barbare saison
Je prépare une rude guerre,
Malgré les lois de l’Univers,
Qui de la glace … (Continuer)

Ode

Perside, je me sens heureux
De ma nouvelle servitude,
Vous n’avez point d’ingratitude
Qui rebute un coeur amoureux.
Il est bien vrai que je … (Continuer)

Sonnet

L’autre jour inspiré d’une divine flamme,
J’entrai dedans un temple, où tout religieux,
Examinant de près mes actes vicieux,
Un repentir profond fit soupirer … (Continuer)

Ode

Dans ce val solitaire et sombre
Le cerf qui brame au bruit de l’eau,
Penchant ses yeux dans un ruisseau,
S’amuse à regarder son … (Continuer)

Ode

Je n’ai repos ni nuit ni jour,
Je brûle, et je me meurs d’amour,
Tout me nuit, personne ne m’aide,
Le mal m’ôte le … (Continuer)