Oui, l’oeuvre sort plus belle
D’une forme au travail
Rebelle,
Vers, marbre, onyx, émail.
Point de contraintes fausses !
Mais que pour marcher droit
Tu … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Théophile Gautier (1811-1872), poète majeur du romantisme français. Découvrez l’œuvre de cet artiste né à Tarbes, mort à Neuilly-sur-Seine, maître du Parnasse littéraire.
Oui, l’oeuvre sort plus belle
D’une forme au travail
Rebelle,
Vers, marbre, onyx, émail.
Point de contraintes fausses !
Mais que pour marcher droit
Tu … (Continuer)
Malheur, malheur à qui dans cette mer profonde
Du coeur de l’homme jette imprudemment la sonde !
Car le plomb bien souvent, au lieu du … (Continuer)
Confort et far-niente ! – toute une poésie
De calme et de bien-être, à donner fantaisie
De s’en aller là-bas être Flamand ; d’avoir
La … (Continuer)
Du haut de la montagne,
Près de Guadarrama,
On découvre l’Espagne
Comme un panorama.
A l’horizon sans borne
Le grave Escurial
Lève son dôme morne,… (Continuer)
Sur cette place je m’ennuie,
Obélisque dépareillé ;
Neige, givre, bruine et pluie
Glacent mon flanc déjà rouillé ;
Et ma vieille aiguille, rougie
Aux … (Continuer)
Je suis enfant de la montagne,
Comme l’isard, comme l’aiglon ;
Je ne descends dans la campagne
Que pour ma poudre et pour mon plomb … (Continuer)
Mon rêve le plus cher et le plus caressé,
Le seul qui rit encore à mon cœur oppressé,
C’est de m’ensevelir au fond d’une chartreuse,… (Continuer)
J’ai dans mon coeur, dont tout voile s’écarte,
Deux bancs d’ivoire, une table en cristal,
Où sont assis, tenant chacun leur carte,
Ton faux amour … (Continuer)
C’est un marais dont l’eau dormante
Croupit, couverte d’une mante
Par les nénuphars et les joncs :
Chaque bruit sous leurs nappes glauques
Fait au … (Continuer)
Cette vieille sorcière habitait une hutte,
Accroupie au penchant d’un maigre tertre, en butte
L’été comme l’hiver au choc des quatre vents ;
Le chardon … (Continuer)
Sur le Guadalquivir, en sortant de Séville,
Quand l’oeil à l’horizon se tourne avec regret,
Les dômes, les clochers font comme une forêt :
A … (Continuer)
Me voilà revenu de ce voyage sombre,
Où l’on n’a pour flambeaux et pour astre dans l’ombre
Que les yeux du hibou ;
Comme, après … (Continuer)
Seul un homme debout auprès d’une colonne,
Sans que ce grand fracas le dérange ou l’étonne,
A la scène oubliée attachant son regard,
Dans une … (Continuer)
La rosée arrondie en perles
Scintille aux pointes du gazon ;
Les chardonnerets et les merles
Chantent à l’envi leur chanson ;
Les fleurs de … (Continuer)
Laisser un CommentaireAu mois d’avril, la terre est rose,
Comme la jeunesse et l’amour ;
Pucelle encore, à peine elle ose
Payer le Printemps de retour.
Au … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa petite Marie est morte,
Et son cercueil est si peu long
Qu’il tient sous le bras qui l’emporte
Comme un étui de violon.
Sur … (Continuer)
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