La plus délicate des roses
Est, à coup sûr, la rosethé.
Son bouton aux feuilles micloses
De carmin à peine est teinté.
On dirait une … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Théophile Gautier (1811-1872), poète majeur du romantisme français. Découvrez l’œuvre de cet artiste né à Tarbes, mort à Neuilly-sur-Seine, maître du Parnasse littéraire.
La plus délicate des roses
Est, à coup sûr, la rosethé.
Son bouton aux feuilles micloses
De carmin à peine est teinté.
On dirait une … (Continuer)
Laisser un CommentaireSur la bruyère arrosée
De rosée ;
Sur le buisson d’églantier ;
Sur les ombreuses futaies ;
Sur les haies
Croissant au bord du sentier … (Continuer)
A la morne Chartreuse, entre des murs de pierre,
En place de jardin l’on voit un cimetière,
Un cimetière nu comme un sillon fauché,
Sans … (Continuer)
Sommeil, fils de la nuit et frère de la mort ;
Écoute-moi, Sommeil : lasse de sa veillée,
La lune, au fond du ciel, ferme … (Continuer)
Dans la forêt chauve et rouillée
Il ne reste plus au rameau
Qu’une pauvre feuille oubliée,
Rien qu’une feuille et qu’un oiseau.
Il ne reste … (Continuer)
Laisser un CommentaireÉlégie VII.
Cher ange, vous êtes belle
A faire rêver d’amour,
Pour une seule étincelle
De votre vive prunelle,
Le poète tout un jour.
Air … (Continuer)
Laisser un CommentairePour veiner de son front la pâleur délicate,
Le Japon a donné son plus limpide azur ;
La blanche porcelaine est d’un blanc bien moins … (Continuer)
Maintenant, dans la plaine ou bien dans la montagne,
Chêne ou sapin, un arbre est en train de pousser,
En France, en Amérique, en Turquie, … (Continuer)
Ne sois pas étonné si la foule, ô poète,
Dédaigne de gravir ton oeuvre jusqu’au faîte ;
La foule est comme l’eau qui fuit les … (Continuer)
J’aime ton nom d’Apollonie,
Echo grec du sacré vallon,
Qui, dans sa robuste harmonie,
Te baptise soeur d’Apollon.
Sur la lyre au plectre d’ivoire,
Ce … (Continuer)
Deux fois je regarde ma montre,
Et deux fois à mes yeux distraits
L’aiguille au même endroit se montre ;
Il est une heure… une … (Continuer)
Élégie VIII.
Par tes yeux si beaux sous les voiles
De leurs franges de longs cils noirs,
Soleils jumeaux, doubles étoiles,
D’un cœur ardent ardents … (Continuer)
Mes colonnes sont alignées
Au portique du feuilleton ;
Elles supportent résignées
Du journal le pesant fronton.
Jusqu’à lundi je suis mon maître.
Au diable … (Continuer)
Me voilà revenu de ce voyage sombre,
Où l’on n’a pour flambeaux et pour astre dans l’ombre
Que les yeux du hibou ;
Comme, après … (Continuer)
On donnait à Favart Mosé. Tamburini,
Le basso cantante, le ténor Rubini,
Devaient jouer tous deux dans la pièce ; et la salle
Quand on … (Continuer)
Lorsque l’on est monté jusqu’au nid des aiglons,
Et que l’on voit, sous soi, les plus fiers mamelons
Se fondre et s’effacer au flanc de … (Continuer)