Taisez-vous, ô mon cœur ! Taisez-vous, ô mon âme !
Et n’allez plus chercher de querelles au sort ;
Le néant vous appelle et l’oubli … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Théophile Gautier (1811-1872), poète majeur du romantisme français. Découvrez l’œuvre de cet artiste né à Tarbes, mort à Neuilly-sur-Seine, maître du Parnasse littéraire.
Taisez-vous, ô mon cœur ! Taisez-vous, ô mon âme !
Et n’allez plus chercher de querelles au sort ;
Le néant vous appelle et l’oubli … (Continuer)
Étoiles, qui d’en haut voyez valser les mondes,
Faites pleuvoir sur moi, de vos paupières blondes,
Vos pleurs de diamant ;
Lune, lis de la … (Continuer)
Tandis qu’à leurs oeuvres perverses
Les hommes courent haletants,
Mars qui rit, malgré les averses,
Prépare en secret le printemps.
Pour les petites pâquerettes,
Sournoisement … (Continuer)
Ne me sois pas marâtre, ô nature chérie,
Redonne un peu de sève à la plante flétrie
Qui ne veut pas mourir ;
Les torrents … (Continuer)
Le soleil dit à la lune :
« Que fais-tu sur l’horizon ?
Il est bien tard, à la brune,
Pour sortir de sa maison.… (Continuer)
Hier j’étais à table avec ma chère belle,
Ses deux pieds sur les miens, assis en face d’elle,
Dans sa petite chambre ; ainsi que … (Continuer)
Clair de lune sentimental.
A travers la folle risée
Que Saint-Marc renvoie au Lido,
Une gamme monte en fusée,
Comme au clair de lune un … (Continuer)
À travers la forêt de folles arabesques
Que le doigt du sommeil trace au mur de mes nuits,
Je vis, comme l’on voit les Fortunes … (Continuer)
Dites, la jeune belle !
Où voulez-vous aller ?
La voile ouvre son aile,
La brise va souffler !
L’aviron est d’ivoire,
Le pavillon de … (Continuer)
Biorn, étrange cénobite,
Sur le plateau d’un roc pelé,
Hors du temps et du monde, habite
La tour d’un burg démantelé.
De sa porte l’esprit … (Continuer)
Laisser un CommentaireNe me sois pas marâtre, ô nature chérie,
Redonne un peu de sève à la plante flétrie
Qui ne veut pas mourir ;
Les torrents … (Continuer)
J’aime d’un fol amour les monts fiers et sublimes !
Les plantes n’osent pas poser leurs pieds frileux
Sur le linceul d’argent qui recouvre leurs … (Continuer)
La barque est petite et la mer immense ;
La vague nous jette au ciel en courroux,
Le ciel nous renvoie au flot en démence … (Continuer)
Une flamme jetant une clarté bleuâtre,
Comme celle du punch, éclairait le théâtre.
– C’était un carrefour dans le milieu d’un bois.
Les nécromants en … (Continuer)
À la Bidassoa, près d’entrer en Espagne,
Je descendis, voulant regarder la campagne,
Et l’île des Faisans, et l’étrange horizon,
Pendant qu’on nous timbrait d’un … (Continuer)
Une femme mystérieuse,
Dont la beauté trouble mes sens,
Se tient debout, silencieuse,
Au bord des flots retentissants.
Ses yeux, où le ciel se reflète,… (Continuer)
Laisser un Commentaire