J’étais monté plus haut que l’aigle et le nuage ;
Sous mes pieds s’étendait un vaste paysage,
Cerclé d’un double azur par le ciel et … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Théophile Gautier (1811-1872), poète majeur du romantisme français. Découvrez l’œuvre de cet artiste né à Tarbes, mort à Neuilly-sur-Seine, maître du Parnasse littéraire.
J’étais monté plus haut que l’aigle et le nuage ;
Sous mes pieds s’étendait un vaste paysage,
Cerclé d’un double azur par le ciel et … (Continuer)
Sur l’eau bleue et profonde
Nous allons voyageant,
Environnant le monde
D’un sillage d’argent,
Des îles de la Sonde,
De l’Inde au ciel brûlé,
Jusqu’au … (Continuer)
Je suis jeune ; la pourpre en mes veines abonde ;
Mes cheveux sont de jais et mes regards de feu,
Et, sans gravier ni … (Continuer)
Vous partez, chers amis ; la bise ride l’onde,
Un beau reflet ambré dore le front du jour ;
Comme un sein virginal sous un … (Continuer)
Hier il m’a semblé (sans doute j’étais ivre)
Voir sur l’arche d’un pont un choc de cavaliers
Tout cuirassés de fer, tout imbriqués de cuivre, … (Continuer)
De leur col blanc courbant les lignes,
On voit dans les contes du Nord,
Sur le vieux Rhin, des femmescygnes
Nager en chantant près du … (Continuer)
Chauvessouris, hiboux, chouettes, vautours chauves,
Grandsducs, oiseaux de nuit aux yeux flambants et fauves,
Monstres de toute espèce et qu’on ne connaît pas,
Stryges au … (Continuer)
À table, l’autre jour, un réseau de guipure,
Comme un filet d’argent sur un marbre jeté,
De votre sein, voilant à demi la beauté,
Montrait, … (Continuer)
Parfois un enfant trouve une petite graine
Et tout d’abord, charmé de ses vives couleurs,
Pour la planter il prend un pot de porcelaine
Orné … (Continuer)
Ce n’est pas vous, non, madame, que j’aime,
Ni vous non plus, Juliette, ni vous,
Ophélia, ni Béatrix, ni même
Laure la blonde, avec ses … (Continuer)
Posé comme un défi tout près d’une montagne,
L’on aperçoit de loin dans la morne campagne
Le sombre Escurial, à trois cents pieds du sol,… (Continuer)
Au Luxembourg souvent, lorsque dans les allées
Gazouillaient des moineaux les joyeuses volées,
Qu’aux baisers d’un vent doux, sous les abîmes bleus
D’un ciel tiède … (Continuer)
Quand Michel-Ange eut peint la chapelle Sixtine,
Et que de l’échafaud, sublime et radieux,
Il fut redescendu dans la cité latine,
Il ne pouvait baisser … (Continuer)
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Las de ce calme plat où d’avance fanées,
Comme une eau qui s’endort, croupissent nos années ;
Las d’étouffer ma vie en un salon … (Continuer)
Malheur, malheur à qui dans cette mer profonde
Du coeur de l’homme jette imprudemment la sonde !
Car le plomb bien souvent, au lieu du … (Continuer)
I
Souffle, bise ! Tombe à flots, pluie !
Dans mon palais, tout noir de suie,
Je ris de la pluie et du vent ; … (Continuer)