Qu’ils se payent des républiques,
Hommes libres ! carcan au cou
Qu’ils peuplent leurs nids domestiques !…
Moi je suis le maigre coucou.
Moi, coeur … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Tristan Corbière (1845-1875), poète symboliste breton des Amours jaunes. Découvrez ses vers satiriques et mélancoliques.
Qu’ils se payent des républiques,
Hommes libres ! carcan au cou
Qu’ils peuplent leurs nids domestiques !…
Moi je suis le maigre coucou.
Moi, coeur … (Continuer)
Laisser un CommentaireN’entends-tu pas ? – Sang et guitare ! –
Réponds !… je damnerai plus fort.
Nulle ne m’a laissé, Barbare,
Aussi longtemps me crier mort … (Continuer)
Sonnet.
Mannequin idéal, tête-de-turc du leurre,
Eternel Féminin ! … repasse tes fichus ;
Et viens sur mes genoux, quand je marquerai l’heure,
Me montrer … (Continuer)
Tu ne me veux pas en rêve,
Tu m’auras en cauchemar !
T’écorchant au vif, sans trêve,
Pour moi.., pour l’amour de l’art.
Ouvre : … (Continuer)
Laisser un CommentaireVois aux cieux le grand rond de cuivre rouge luire,
Immense casserole où le Bon Dieu fait cuire
La manne, l’arlequin, l’éternel plat du jour.… (Continuer)
Bougival, 8 mai.
Elle était riche de vingt ans,
Moi j’étais jeune de vingt francs,
Et nous fîmes bourse commune,
Placée, à fonds perdu, dans … (Continuer)
« C’est ainsi que j’expiai par ces larmes écrites la dureté et
l’ingratitude de mon cœur de dix-huit ans. Je ne puis jamais relire ces… (Continuer)
Appareillage d’un brick corsaire .
« Quand l’on fut toujours vertueux
L’on aime à voir lever l’aurore… »
Cent vingt corsairiens, gens de corde et … (Continuer)
Laisser un CommentaireLe poète ayant chanté,
Déchanté,
Vit sa Muse, presque bue,
Rouler en bas de sa nue
De carton, sur des lambeaux
De papiers et d’oripeaux.… (Continuer)
C’est au pays de Léon. – Est une petite chapelle à saint Tupetu. (En breton : D’un côté ou de l’autre.)
Une fois l’an, les … (Continuer)
Laisser un CommentaireÀ la cellule IV BIS (prison royale de Gênes).
– Lasciate ogni… –
DANTE
Ô belle hospitalière
Qui ne me connais pas,
Vierge publique et … (Continuer)
J’aime la petite pluie
Qui s’essuie
D’un torchon de bleu troué !
J’aime l’amour et la brise,
Quand ça frise…
Et pas quand c’est secoué.… (Continuer)
Dors : ce lit est le tien… Tu n’iras plus au nôtre.
Qui dort dîne. A tes dents viendra tout seul le foin.
Dors : … (Continuer)
Ils sont fiers ceux-là !… comme poux sur la gale !
C’est à la don-juan qu’ils vous font votre malle.
Ils ne sentent pas bon, … (Continuer)
Lui qui sifflait si haut, son petit air de tête,
Etait plat près de moi ; je voyais qu’il cherchait…
Et ne trouvait pas, et… … (Continuer)
Ils étaient tous deux seuls, oubliés là par l’âge…
Ils promenaient toujours tous les deux, à longs pas,
Obliquant de travers, l’air piteux et sauvage…… (Continuer)