Nons mourrons, et c’est tristement inévitable.
Pensez-y, pensez-y en faisant votre ouvrage;
Vous pouvez bien être énervé, les jours d’orage ;
Dieu vous distribuera sa … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Valery Larbaud (1881-1957), poète et traducteur français né à Vichy, connu sous le pseudonyme A.-O. Barnabooth, maître du vers libre moderne.
Nons mourrons, et c’est tristement inévitable.
Pensez-y, pensez-y en faisant votre ouvrage;
Vous pouvez bien être énervé, les jours d’orage ;
Dieu vous distribuera sa … (Continuer)
Assez de mots, assez de phrases! ô vie réelle,
Sans art et sans métaphores, sois à moi.
Viens dans mes bras, sur mes genoux,
Viens … (Continuer)
Duchesse de
Waydberg
Tu dors dans le caveau de ta famille, à
Syra,
En robe de bal et souliers de satin blanc à boucles d’or,… (Continuer)
Oh, la nuit d’été tropical 1
Des atolls d’étincellements émergeant d’abîmes
bleuâtres
I
Le
Crucero flamboyant
I
Oh, m’étendre sur le pont d’un grand navire… (Continuer)
Laisser un CommentaireUn jour, à
Kharkow, dans un quartier populaire (O cette
Russie méridionale, où toutes les femmes
Avec leur châle blanc sur la tête, ont des … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl me semble que toute la sagesse du monde
Est dans les yeux de ces bonshommes en cire.
Je voudrais être enfermé là toute une … (Continuer)
Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce,
Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, 0 train de luxe! et l’angoissante musique
Qui bruit … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe veux ce béret noir et ces sabots sonores.
Et ces gros bas de laine, et ce rude manteau,
El, passante d’hiver des longs trottoirs … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa pluie tombera tout le jour
Sur les terrasses qui se dressent
Entre le ciel en mouvement
Et les régions solennelles
De l’Empire du
Soleil… (Continuer)
Laisser un CommentaireFillettes qui vendez les journaux, court-vêtues,
En bleu clair avec des cols marins blancs,
Vous revoilà, toujours pour moi mystérieuses.
On ne sait : vous … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe chante l’Ungrund primordial et omniprésent.
Je tiens dans mes mains de prodigieuses étoiles vertes;
J’ai cueilli toutes les fleurs grises de la mer;
Je … (Continuer)
Je suis un
Bourgeois bourgeoisant, désirant, libéral et
socialiste,
L’embourgeoisement final et irrévocable des
Couches
Profondes. (Tout le monde fonctionnaire, tout le monde velu d’habits… (Continuer)
Le lait de la lune coule sur le monde.
Tout est parfumé, ce soir, n’est-ce pas?
Et cependant, dans l’autre hèmispjièrc, les villes
Sentent la … (Continuer)
Dans le clair petit bar aux meubles bien cirés,
Nous avons longuement bu des boissons anglaises;
C’était intime et chaud sous les rideaux tirés.
Dehors … (Continuer)
Laisser un CommentaireNulle des choses les plus douces :
Ni le parfum des fleurs décomposées,
Ni de la musique en pleine mer,
Ni l’évanouissement bref
De la … (Continuer)
Hymne
Les boulevards de brume rose,
Les ombres du soir vert et bleu,
Tous ces gens et toutes ces choses,
Tout cela, c’est à vous, … (Continuer)
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