I.
En ce temps-là, du ciel les portes d’or s’ouvrirent ;
Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent ;
Tous les cieux un … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
I.
En ce temps-là, du ciel les portes d’or s’ouvrirent ;
Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent ;
Tous les cieux un … (Continuer)
Quand le vieux monde dut périr, sombre damné,
Quand l’empire romain d’horreur fut couronné,
Chaque vice vint faire au monstre une caresse ;
Luxure, Gourmandise, … (Continuer)
La nuit était fort noire et la forêt trèssombre.
Hermann à mes côtés me paraissait une ombre.
Nos chevaux galopaient. A la garde de Dieu … (Continuer)
Ce ne sont qu’horizons calmes et pacifiques ;
On voit sur les coteaux des chasses magnifiques ;
Le reste du pays, sous le ciel gris … (Continuer)
Les nuages volaient dans la lueur hagarde,
Noir troupeau que le vent lugubre a sous sa garde ;
Et dans la profondeur blême au-dessous de … (Continuer)
Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer
À tout ce qui reluit malgré de sombres voiles,
Aux bois pleins de rayons, aux … (Continuer)
Un jour je vis, debout au bord des flots mouvants,
Passer, gonflant ses voiles,
Un rapide navire enveloppé de vents,
De vagues et d’étoiles ;… (Continuer)
VIII.
Quand elle prie, un ange est debout auprès d’elle,
Caressant ses cheveux des plumes de son aile,
Essuyant d’un baiser son oeil de pleurs … (Continuer)
Le ciel… prodigue en leur faveur les miracles.
La postérité de Joseph rentre dans la terre de Gessen ;
Et cette conquête, due aux larmes … (Continuer)
Sur des livres où rien n’était écrit encore,
Quatre hommes méditaient quand mourut l’homme-Dieu ;
Tournés au nord, au sud, au couchant, à l’aurore,
Ces … (Continuer)
Midi chauffe et sème la mousse ;
Les champs sont pleins de tambourins ;
On voit dans une lueur douce
Des groupes vagues et sereins.… (Continuer)
Je m’étais endormi la nuit près de la grève.
Un vent frais m’éveilla, je sortis de mon rêve,
J’ouvris les yeux, je vis l’étoile du … (Continuer)
Malgré moi je reviens, et mes vers s’y résignent,
À cet homme qui fut si misérable, hélas !
Et dont Mathieu Molé, chez les morts … (Continuer)
Il ne sera pas dit que ce jeune homme, ô deuil !
Se sera de ses mains ouvert l’affreux cercueil
Où séjourne l’ombre abhorrée,
Hélas … (Continuer)
O mon enfant, tu vois, je me soumets.
Fais comme moi : vis du monde éloignée ;
Heureuse ? non ; triomphante ? jamais.
Résignée … (Continuer)
Il te ressemble ; il est terrible et pacifique.
Il est sous l’infini le niveau magnifique ;
Il a le mouvement, il a l’immensité.
Apaisé … (Continuer)