Le jour, d’un bonhomme sage
J’ai l’auguste escarpement ;
Je me conforme à l’usage
D’être abruti doctement,
Je me scrute et me dissèque,
Je me … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
Le jour, d’un bonhomme sage
J’ai l’auguste escarpement ;
Je me conforme à l’usage
D’être abruti doctement,
Je me scrute et me dissèque,
Je me … (Continuer)
Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe encor pleine ;
Puisque j’ai dans tes mains posé mon front pâli ;
Puisque j’ai respiré parfois … (Continuer)
Le poème éploré se lamente ; le drame
Souffre, et par vingt acteurs répand à flots son âme ;
Et la foule accoudée un moment … (Continuer)
S’il est un charmant gazon
Que le ciel arrose,
Où brille en toute saison
Quelque fleur éclose,
Où l’on cueille à pleine main
Lys, chèvrefeuille … (Continuer)
III.
Donc cet homme s’est dit : « Le maître des armées,
L’empereur surhumain
Devant qui, gorge au vent, pieds nus, les renommées
Volaient, clairons … (Continuer)
Tandis que l’étoile inodore
Que l’été mêle aux blonds épis
Emaille de son bleu lapis
Les sillons que la moisson dore,
Avant que, de fleurs … (Continuer)
Ô toi d’où me vient ma pensée,
Sois fière devant le Seigneur !
Relève ta tête abaissée,
Ô toi d’où me vient mon bonheur !… (Continuer)
I.
Je disais : — Ces soldats ont la tête trop basse.
Il va leur ouvrir des chemins.
Le peuple aime la poudre, et quand … (Continuer)
Près du pêcheur qui ruisselle,
Quand tous deux, au jour baissant,
Nous errons dans la nacelle,
Laissant chanter l’homme frêle
Et gémir le flot puissant … (Continuer)
Voilà que tout cela est passé… Mon enfance n’est plus ;
Elle est morte, pour ainsi dire, quoique je vive encore.
Saint Augustin, Confessions.
I.… (Continuer)
Laisser un CommentaireElle est gaie et pensive ; elle nous fait songer
À tout ce qui reluit malgré de sombres voiles,
Aux bois pleins de rayons, aux … (Continuer)
Je l’avais saisi par la bride ;
Je tirais, les poings dans les noeuds,
Ayant dans les sourcils la ride
De cet effort vertigineux.
C’était … (Continuer)
Laisser un CommentaireÔ mes lettres d’amour, de vertu, de jeunesse,
C’est donc vous ! Je m’enivre encore à votre ivresse ;
Je vous lis à genoux.
Souffrez … (Continuer)
Être riche n’est pas l’affaire ;
Toute l’affaire est de charmer ;
Du palais du grenier diffère
En ce qu’on y sait mieux aimer.
L’aube … (Continuer)
Laisser un CommentaireVI.
Enfin, mort triomphant, il vit sa délivrance,
Et l’océan rendit son cercueil à la France.
L’homme, depuis douze ans, sous le dôme doré
Reposait, … (Continuer)
Oh ! les charmants oiseaux joyeux !
Comme ils maraudent ! comme ils pillent !
Où va ce tas de petits gueux
Que tous les … (Continuer)