I.
Mon âme est faite ainsi que jamais ni l’idée,
Ni l’homme, quels qu’ils soient, ne l’ont intimidée ;
Toujours mon cœur, qui n’a ni … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
I.
Mon âme est faite ainsi que jamais ni l’idée,
Ni l’homme, quels qu’ils soient, ne l’ont intimidée ;
Toujours mon cœur, qui n’a ni … (Continuer)
Ne vous contentez pas, madame, d’être belle.
Notre cœur vieillit mal s’il ne se renouvelle.
Il faut songer, penser, lire, avoir de l’esprit.
Être, pendant … (Continuer)
Entendant des sanglots, je poussai cette porte.
Les quatre enfants pleuraient et la mère était morte.
Tout dans ce lieu lugubre effrayait le regard.
Sur … (Continuer)
Tout ce temps-là m’importune.
Des fadeurs, ou des venins.
La grandeur de leur fortune
Rapetisse encor ces nains.
On a le faux sur la nuque … (Continuer)
Laisser un CommentaireIII.
Cet homme fait venir, à l’heure où la nuit voile
Paris dormant encor.
Des généraux français portant la triple étoile
Sur l’épaulette d’or ;… (Continuer)
Le spectre que parfois je rencontre riait.
— Pourquoi ris-tu ? Lui dis-je. — Il dit : — Homme inquiet,
Regarde.
Il me montrait dans … (Continuer)
Ave, Maria, gratia plena.
Oh ! votre oeil est timide et votre front est doux.
Mais quoique, par pudeur ou par pitié pour nous,
Vous … (Continuer)
Un satyre habitait l’Olympe, retiré
Dans le grand bois sauvage au pied du mont sacré ;
Il vivait là, chassant, rêvant, parmi les branches ;… (Continuer)
UN JOUR DE FÊTE PUBLIQUE.
– Allons, dit-elle, encor ! pourquoi ce front courbé ?
Songeur, dans votre puits vous voilà retombé !
A … (Continuer)
Quand l’empire romain tomba désespéré,
Car, ô Rome, l’abîme où Carthage a sombré
Attendait que tu la suivisses !
Quand, n’ayant rien en lui de … (Continuer)
Moi je suis content ; je rentre
Dans l’ombre du Dieu jaloux ;
Je n’ai plus la cour, j’ai l’antre :
J’avais des rois, j’ai … (Continuer)
Les rois criaient : Qu’on fracasse,
Et qu’on pille ! Et l’on pillait.
À leurs pieds la Dédicace,
Muse en carte, souriait.
Cette muse préalable, … (Continuer)
Laisser un CommentaireI.
À présent que c’est fait, dans l’avilissement
Arrangeons-nous chacun notre compartiment
Marchons d’un air auguste et fier ; la honte est bue.
Que tout … (Continuer)
Mes poèmes ! soyez des fleuves !
Allez en vous élargissant !
Désaltérez dans les épreuves
Les coeurs saignants, les âmes veuves,
Celui qui monte … (Continuer)
Je me fais paysan comme eux. Cela te fâche ?
Non. Le cercle où chacun se courbe sur sa tâche,
L’homme tissant la paille et … (Continuer)
Quand le livre où s’endort chaque soir ma pensée,
Quand l’air de la maison, les soucis du foyer,
Quand le bourdonnement de la ville insensée… (Continuer)