Un grand sabre serait d’utilité publique.
Estce qu’il n’est pas temps d’exterminer la clique
Des songeurs, des rêveurs, des penseurs, des savants,
Et de tous … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
Un grand sabre serait d’utilité publique.
Estce qu’il n’est pas temps d’exterminer la clique
Des songeurs, des rêveurs, des penseurs, des savants,
Et de tous … (Continuer)
Trois chevaux, qu’on avait attachés au même arbre,
Causaient.
L’un, coureur leste à la croupe de marbre,
Valait cent mille francs, était vainqueur d’Epsom,
Et, … (Continuer)
L’aube froide blêmit, vaguement apparue.
Une foule défile en ordre dans la rue ;
Je la suis, entraîné par ce grand bruit vivant
Que font … (Continuer)
Merveilleux tableaux que la
vue découvre à la pensée.
Charles NODIER.
I.
J’aime les soirs sereins et beaux, j’aime les soirs,
Soit qu’ils dorent le … (Continuer)
Il songe. Il s’est assis rêveur sous un érable.
Entendil murmurer la forêt vénérable ?
Regardetil les fleurs ? regardetil les cieux ?
Il songe. … (Continuer)
À M. le comte Gaspard de Pons.
Voici ce qu’ont dit les prophètes,
Aux jours où ces hommes pieux
Voyaient en songe sur leurs têtes … (Continuer)
L’amour fut de tout temps un bien rude Ananké.
Si l’on ne veut pas être à la porte flanqué,
Dès qu’on aime une belle, on … (Continuer)
Heureux l’homme, occupé de l’éternel destin,
Qui, tel qu’un voyageur qui part de grand matin,
Se réveille, l’esprit rempli de rêverie,
Et, dès l’aube du … (Continuer)
Que devant les coquins l’honnête homme soupire ;
Que l’histoire soit laide et plate ; que l’empire
Boîte avec Talleyrand ou louche avec Parieu ; … (Continuer)
Je l’aime ! Nuit, cachot sépulcral, mort vivante,
Ombre que mon sanglot ténébreux épouvante,
Solitudes du mal où fuit le grand puni,
Glaciers démesurés de … (Continuer)
Lion ! J’étais pensif, ô bête prisonnière,
Devant la majesté de ta grave crinière ;
Du plafond de ta cage elle faisait un dais.
Nous … (Continuer)
La chose fut exquise et fort bien ordonnée.
C’était au mois d’avril, et dans une journée
Si douce, qu’on eût dit qu’amour l’eût faite exprès.… (Continuer)
Tu vois cela d’ici. Des ocres et des craies ;
Plaines où les sillons croisent leurs mille raies,
Chaumes à fleur de terre et que … (Continuer)
Le plus haut attentat que puisse faire un homme,
C’est de lier la France ou de garrotter Rome
C’est, quel que soit le lieu, le … (Continuer)
Quand la marquise était avec le roi fâchée,
Avant l’invention d’Esther par Mardochée,
Afin que chez Vasti Sa Majesté rentrât,
Il fallait mieux qu’un prince … (Continuer)
Prends garde à Marchangy. La prose poétique
Est une ornière où geint le vieux Pégase étique.
Tout autant que le vers, certes, la prose a … (Continuer)