C’était du temps que j’étais jeune ;
Je maigrissais ; rien ne maigrit
Comme cette espèce de jeûne
Qu’on appelle nourrir l’esprit.
J’étais devenu vieux, … (Continuer)
Laisser un CommentaireUne sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
C’était du temps que j’étais jeune ;
Je maigrissais ; rien ne maigrit
Comme cette espèce de jeûne
Qu’on appelle nourrir l’esprit.
J’étais devenu vieux, … (Continuer)
Laisser un CommentaireLa tombe dit à la rose :
Des pleurs dont l’aube t’arrose
Que faistu, fleur des amours ?
La rose dit à la tombe :… (Continuer)
Pour la France et la république,
En Navarre nous nous battions.
Là parfois la balle est oblique ;
Tous les rocs sont des bastions.
Notre … (Continuer)
Laisser un CommentaireCharle ! Charle ! ô mon fils ! quoi donc ! tu m’as quitté.
Ah ! tout fuit ! rien ne dure !
Tu t’es … (Continuer)
On a peur, tant elle est belle !
Fût-on don Juan ou Caton.
On la redoute rebelle ;
Tendre, que deviendrait-on ?
Elle est joyeuse … (Continuer)
Laisser un CommentaireMerci, poète! au seuil de mes lares pieux,
Comme un hôte divin, tu viens et te dévoiles ;
Et l’auréole d’or de tes vers radieux… (Continuer)
(extrait)
Le bleu matin dorait l’herbe dans les fossés ;
Les froids tombeaux, devant le porche de l’église,
Dormaient. Au coin du bois Pierre rencontra … (Continuer)
Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée.
Quand Josué rêveur, la tête aux cieux dressée,
Suivi des siens, marchait, et, prophète irrité,
Sonnait de la … (Continuer)
QUATRIEME PROMENADE
Dieu ! que les monts sont beaux avec ces taches d’ombre !
Que la mer a de grâce et le ciel de clarté … (Continuer)
La nature est pleine d’amour,
Jeanne, autour de nos humbles joies ;
Et les fleurs semblent tour à tour
Se dresser pour que tu les … (Continuer)
Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, … (Continuer)
Tous les bas âges sont épars sous ces grands arbres.
Certes, l’alignement des vases et des marbres,
Ce parterre au cordeau, ce cèdre résigné,
Ce … (Continuer)
À un ami.
C’est vrai, pour un instant je laisse
Tous nos grands problèmes profonds ;
Je menais des monstres en laisse,
J’errais sur le … (Continuer)
La satire à présent, chant où se mêle un cri,
Bouche de fer d’où sort un sanglot attendri,
N’est plus ce qu’elle était jadis dans … (Continuer)
On devient attentif et rêveur, on s’attend
A voir passer là-haut quelque groupe éclatant,
Des choeurs éblouissants, des fêtes idéales,
Des archanges menant des pompes … (Continuer)
Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. Un chien qui crève !
M’ont crié des enfants ; … (Continuer)