Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles,
Etait digne de toi, tant elle avait d’étoiles !
Tant son calme était frais ! tant … (Continuer)
Découvrez la richesse de la poésie française
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
Hier, la nuit d’été, qui nous prêtait ses voiles,
Etait digne de toi, tant elle avait d’étoiles !
Tant son calme était frais ! tant … (Continuer)
L’habit râpé
Vivent les bas de soie et les souliers vernis !
La chaise dépaillée
Dieu dit aux bons fauteuils : fauteuils, je vous bénis … (Continuer)
Laisser un CommentaireI
Metstoi sur ton séant, lève tes yeux, dérange
Ce drap glacé qui fait des plis sur ton front d’ange,
Ouvre tes mains, et prends … (Continuer)
II.
Tout était d’accord dans les plaines,
Tout était d’accord dans les bois
Avec la douceur des haleines,
Avec le mystère des voix.
Tout aimait … (Continuer)
Laisser un CommentaireOrphée, au bois du Caystre,
Ecoutait, quand l’astre luit,
Le rire obscur et sinistre
Des inconnus de la nuit.
Phtas, la sibylle thébaine,
Voyait près … (Continuer)
En Grèce ! en Grèce ! adieu, vous tous ! il faut partir !
Qu’enfin, après le sang de ce peuple martyr,
Le sang vil … (Continuer)
I
Comme la nuit tombe vite !
Le jour, en cette saison,
Comme un voleur prend la fuite,
S’évade sous l’horizon.
Il semble, ô soleil … (Continuer)
Laisser un CommentaireSon silence fut mon vainqueur ;
C’est ce qui m’a fait épris d’elle.
D’abord je n’avais dans le coeur
Rien qu’un obscur battement d’aile.
Nous … (Continuer)
Laisser un CommentaireJe ne songeais pas à Rose ;
Rose au bois vint avec moi ;
Nous parlions de quelque chose,
Mais je ne sais plus de … (Continuer)
Quand tu me parles de gloire,
Je souris amèrement.
Cette voix que tu veux croire,
Moi, je sais bien qu’elle ment.
La gloire est vite … (Continuer)
Laisser un CommentaireIl te ressemble ; il est terrible et pacifique.
Il est sous l’infini le niveau magnifique ;
Il a le mouvement, il a l’immensité.
Apaisé … (Continuer)
Millions, millions, et millions d’étoiles !
Je suis, dans l’ombre affreuse et sous les sacrés voiles,
La splendide forêt des constellations.
C’est moi qui suis … (Continuer)
Puisque le juste est dans l’abîme,
Puisqu’on donne le sceptre au crime,
Puisque tous les droits sont trahis,
Puisque les plus fiers restent mornes,
Puisqu’on … (Continuer)
Le couchant flamboyait à travers les bruines
Comme le fronton d’or d’un vieux temple en ruines.
L’arbre avait un frisson.
La mer au loin semblait, … (Continuer)
I.
Le ciel d’étain au ciel de cuivre
Succède. La nuit fait un pas.
Les choses de l’ombre vont vivre.
Les arbres se parlent tout … (Continuer)
Le matin En dormant
J’entends des voix. Lueurs à travers ma paupière.
Une cloche est en branle à l’église SaintPierre.
Cris des baigneurs. Plus près … (Continuer)