I
L’année en s’enfuyant par l’année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la … (Continuer)
Une sélection de poèmes de Victor Hugo (1802-1885), écrivain romantique majeur né à Besançon, mort à Paris. Découvrez l’œuvre poétique de l’Homme-siècle, figure politique et intellectuelle du XIXe siècle.
I
L’année en s’enfuyant par l’année est suivie.
Encore une qui meurt ! encore un pas du temps ;
Encore une limite atteinte dans la … (Continuer)
Ô altitudo !
Avezvous quelquefois, calme et silencieux,
Monté sur la montagne, en présence des cieux ?
Étaitce aux bords du Sund ? aux côtes … (Continuer)
Je lisais Platon. — J’ouvris
La porte de ma retraite,
Et j’aperçus Lycoris
C’est-à-dire Turlurette.
Je n’avais pas dit encor
Un seul mot à cette … (Continuer)
Le Mausolée est beau, vaste, admirable à voir ;
Sa première muraille est toute en granit noir,
La deuxième en albâtre, et la troisième enceinte … (Continuer)
Belgrade et Semlin sont en guerre.
Dans son lit, paisible naguère,
Le vieillard Danube leur père
S’éveille au bruit de leur canon.
Il doute s’il … (Continuer)
Elle prend un miroir, s’y regarde, le jette avec horreur, souffle
Son flambeau, et tombe à genoux auprès de son lit.
Oh ! je suis … (Continuer)
Ô Georges, tu seras un homme. — Tu sauras
A qui tu dois ton coeur, à qui tu dois ton bras,
Ce que ta voix … (Continuer)
Ô grande nation, vous avez à cette heure,
Tandis qu’en bas dans l’ombre on souffre, on râle, on pleure,
Un empire qui fait sonner ses … (Continuer)
J’aime Chelles et ses cressonnières,
Et le doux tic-tac des moulins
Et des coeurs, autour des meunières ;
Quant aux blancs meuniers, je les plains.… (Continuer)
Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
Moi qui passais par là, je crus voir une fée, … (Continuer)
La terre est de granit, les ruisseaux sont de marbre ;
C’est l’hiver ; nous avons bien froid. Veuxtu, bon arbre,
Être dans mon foyer … (Continuer)
Vois, ce spectacle est beau. Ce paysage immense
Qui toujours devant nous finit et recommence ;
Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant … (Continuer)
Dante m’est apparu. Voici ce qu’il m’a dit :
I
Je dormais sous la pierre où l’homme refroidit.
Je sentais pénétrer, abattu comme l’arbre,
L’oubli … (Continuer)
Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
Quatrevingtdix voleurs sur cent qui sont au bagne
Ne sont jamais allés à l’école une fois,… (Continuer)
Jeanne songeait, sur l’herbe assise, grave et rose ;
Je m’approchai : Dismoi si tu veux quelque chose,
Jeanne ? car j’obéis à ces charmants … (Continuer)
Le vallon où je vais tous les jours est charmant,
Serein, abandonné, seul sous le firmament,
Plein de ronces en fleurs ; c’est un sourire … (Continuer)