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PortraitLouise de Vilmorin

Ta chair d’âme mêlée

Chevelure emmêlée,

Ton pied courant le temps,

Ton ombre qui s’étend

Et murmure à ma tempe

Ton vert regard où trempe

La triste joie de l’univers.
Voilà, c’est ton portrait,

C’est ainsi que tu es

Et je veux te l’écrire

Pour que la nuit venue

Tu puisses croire et dire

Que je t’ai bien connue.
1945

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Publié dansLouise de VilmorinPoètes

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