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PosthumaLouis Duchosal

Je ne commettrai pas le crime poétique
De m’endormir parmi les parfums et les fleurs ;
Les fleurs dont j’ai saisi le langage mystique
Ont trop fait couler de mes pleurs.

Ma mort sera plus lente et sera non moins sûre ;
Il est d’autres moyens que la vague ou l’acier :
Le fleuve rend sa proie, on panse une blessure,
Ton parfum n’est pas meurtrier.

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Publié dansLouis DuchosalPoètes

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