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Pour ErnJacques Prevel

Cette époque propice aux douleurs

Accuse je ne sais quoi de révolté

Dans un tumulte où se joue

La fausse déposition sur la table tragique

De la vie incertaine et maudite

Le jeu de la dispersion

Opère dans les faubourgs de la mort

Et la fortune installe un présent

Calciné par le froid du délire

L’hiver n’est plus l’hiver

Le vent n’est plus le vent

L’amour n’est plus l’amour

La terre elle-même n’est plus la terre

Tout est renversé dans le creuset

D’une alchimie de débris

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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