Les rapaces
      A boire
      Le sang paisible
      Le sang gourmand
      Les mal vêtues à la robe de flammes
      Dévastation des charmes
      Des sourires à la lance des toilettes
      Aux boucliers de la tête légère
      De l’orage
      Tout est permis
      A la rencontre des halos
      A la promenade sans espoir
      Tourbillons innombrables
      Sur les seins découverts.
      Morts inhumains
      Oubli
      Morts invisibles
      Prunelle aveugle impérissable
      Alliée à ce qu’elle devrait voir
      Un nuage lui dévoile
      La nuit qui s’est faite sans elle.
      A boire
      Le jour au fond d’une serrure.
      Maison déserte
      abominables
      Maisons
      pauvres
      Maisons
      Comme des livres vides.
Paul Eluard
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