Aller directement au contenu

Préfères-tu, rose, être l’ardente compagneRainer Maria Rilke

Préfèrestu, rose, être l’ardente compagne
de nos transports présents ?
Estce le souvenir qui davantage te gagne
lorsqu’un bonheur se reprend ?

Tant de fois je t’ai vue, heureuse et sèche,
chaque pétale un linceul
dans un coffret odorant, à côté d’une mèche,
ou dans un livre aimé qu’on relira seul.

Les roses

Lectures : 0
Publié dansPoètesRainer Maria Rilke

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *