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Prenez le cas que, comme je suis vôtrePernette Du Guillet

Prenez le cas que, comme je suis vôtre
Et être veux vous soyez tout à moi :
Certainement par ce commun bien nôtre
Vous me devriez tel droit que je vous dois.

Et si Amour voulait rompre sa Loi,
Il ne pourrait l’un de nous dispenser,
S’il ne voulait contrevenir à soi,
Et vous, et moi, et les Dieux offenser.

(Rymes XXVI)

Rymes

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Publié dansPernette Du GuilletPoètes

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