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PrésenceAime Cesaire

tout un mai de canéficiers

sur la poitrine de pur hoquet

d’une île adultère de site

chair qui soi prise de soi-même vendange

O lente entre les dacites

pincée d’oiseaux qu’attise un vent

où passent fondues les chutes du temps

le pur foison d’un rare miracle

dans l’orage toujours crédule

d’une saison non évasive

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Publié dansAime CesairePoètes

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