Aller directement au contenu

PyrénéesRene Char

Montagne des grands abusés,

Au sommet de vos tours fiévreuses

Faiblit la dernière clarté.

Rien que le vide et l’avalanche,

La détresse et le regret!

Tous ces troubadours mal-aimés

Ont vu blanchir dans un été

Leur doux royaume pessimiste.

Ah! la neige est inéxorable

Qui aime qu’on souffre à ses pieds,

Qui veut que l’on meure glacé

Quand on a vécu dans les sables.

Commune présence

Lectures : 3
Publié dansPoètesRene Char

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *