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Quand vous vous assemblezVictor Hugo

Quand vous vous assemblez, bruyante multitude,
Pour aller le traquer jusqu’en sa solitude,
Vous excitant l’un l’autre, acharnés furieux,
– Ne le sentez-vous pas ? – le peuple sérieux,
Qui rêvait à vos cris un dragon dans son antre,
Avec la flamme aux yeux, avec l’écaille au ventre,
S’étonne de ne voir d’autre objet à vos coups
Que cet homme pensif, mystérieux et doux.

Le 27 avril 1839.

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Publié dansPoètesVictor Hugo

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