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Quel pas sur le pavé boueuxPaul-Jean Toulet

Quel pas sur le pavé boueux
Sonne à travers la brume ?
Deux boutiquiers, crachant le rhume,
S’en retournent chez eux.

‘ C’est ce cocu de Lagnabère.
Oui, Faustine.
Ah, mon Dieu,
En çà de Cogomble, quel feu !
Oui, c’est le réverbère.

Comme c’est gai, le mauvais temps…
Et recevoir des gifles.
Oui, Faustine. ‘
A présent, tu siffles
L’air d »Amour et Printemps’.

Querelles, pleurs tendres à boire
Et toi qu’en tes détours
J’écoute, ô vent, contre les tours
Meurtrir ta plume noire.

Contrerimes

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Publié dansPaul-Jean TouletPoètes

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