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Qu’il s’enflammeJacques Prevel

Qu’il s’enflamme enfin ce misérable petit fourneau

Que j’ai chargé jusqu’à la gueule de pierres brûlées

Et de débris sanglants de moignons et de têtes sectionnées

D’un coup brutalement

Frappés par ma vision

Un cri dans ma conscience

Je parle de ce coin d’acier triangulaire trempé

dans mes sanglots

Je parle de cet organe qui soutient de son battement

La frange ensanglantée de ma vie

Débris de rocaille entre mes deux poumons

Débris rejetés par un cratère en feu entre mes

deux poumons

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Publié dansJacques PrevelPoètes

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