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Race AineeGeo Norge Georges Mogin

Mais la race aînée

Vivait contente,
O race gainée
Par l’épouvante.
La pulpe des lunes
Et des soleils

Crevait comme prune
Sous son orteil.
Le blé qu’elle couche
De son charroi

Montait pour des bouches
Qui n’ont plus droit.
Le miel et le fiel
De ses bâfrées

Ont un goût de craie
Officiel.
Royale et vorace.
Elle ronronne

Le tesson en place
De la couronne.
Ecoute, ma gosse,

Des cris d’amour
Réglés par la crosse

Et le tambour !
La feuille d’acanthe

Etait fanée.
Mais la race aînée

Vivait contente.

Norge

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Publié dansGeo Norge Georges MoginPoètes

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